La France au 31e rang mondial de la liberté de la presse

Selon le classement de Reporters sans Frontières

16/10/2007-16h18 - Emmanuel Berretta - © Le Point.fr

Depuis six ans, l’association Reporters sans frontières (RSF) publie son classement sur la liberté de la presse. La France pointe cette année au 31e rang mondial. Elle remonte de six places par rapport à l’an passé. Mais elle demeure derrière des pays comme le Ghana (29e), la Lettonie (12e) ou le Costa-Rica (21e ex-aequo).

Pour établir ce classement, RSF s’appuie sur une collecte d’informations sur la situation des journalistes (menaces, violences, emprisonnements, niveau de censure) auprès d’un réseau d’organisations partenaires, permettant de couvrir 169 pays. Pour plus de détails sur les critères, voir le site de Reporters sans frontières.

Parmi les grandes puissances, soulignons le meilleur classement de l’Allemagne (20e), devant le Royaume-Uni (24e). Les États-Unis se situent au 48e rang. RSF souligne une amélioration de la situation chez l’Uncle Sam avec la libération du blogueur Josh Wolf après 224 jours de détention. "En revanche, la détention sans charge, depuis le 13 juin 2002, du cameraman soudanais d’Al-Jazira, Sami Al-Hadj, sur la base militaire de Guantanamo, et l’assassinat de Chauncey Bailey à Oakland, en août 2007, empêchent toujours le pays d’accéder au peloton de tête", souligne RSF.

Sans surprise, la Russie (144e) recule et la Chine (163e), à moins d’un an des JO, maintient la pression sur ses journalistes. La lanterne rouge du classement est occupée par l’Érythrée, juste en dessous de la Corée du Nord, où la situation de la presse n’est guère plus brillante.

RSF souligne également la situation préoccupante de deux pays de l’Union européenne : la Bulgarie (51e) et la Pologne (56e). A Sofia, les journalistes peuvent être pris à partie physiquement pour leur travail. En Pologne, un délit de presse est susceptible d’être puni par de la prison...

Comme d’habitude, les pays où la presse est le plus libre se situent en Europe du Nord : Islande et Norvège, médaille d’or ex-aequo, Estonie, Slovaquie, médailles d’argent ex-aequo et Belgique, Finlande, Suède, médailles de bronze ex-aequo.

l'arnaque SFR

Récemment, j'ai eu la surprise de recevoir un SMS m'informant que j'avais gagné l'agréable somme de 3000 € et que, pour recevoir mon prix, il me suffisait d'appeler le0899196993 dans les plus brefs délais...

Vous ne pouvez sans doute imaginer la densité de ma surprise, car vous ne me connaissez guère, et ne pouvez sans doute deviner que je suis allergique à toute forme de jeu, surtout aux jeux de hasard ou jeux d'argent...

J'ai un moment pensé qu'un copain me faisait une blague, mais en regardant le numéro expéditeur: 20270 il m'est apapru à l'évidence qu'il s'agissait bien d'un numéro de service de mon opérateur.

Donc, si je sais encore lire, une Société ayant pignon sur rue, en qualité d'opérateur téléphonique, et pas de Casino, que je sache, m'informe que j'ai "gagné" une somme d'argent, à moins que ce ne soit un quelconque gadget.

Comment pourrais-je avoir "gagné" quoi que ce soit, sans avoir misé, ni "joué", en aucune manière ?

Je sais que l'on vit dans l'ère du "jeu" et qu'il est courant de voir se développer des loteries, concours, et autres billevesées, où certains, espérant "gagner" une voiture, se retrouvent avec un porte clés, ou similaire.

Pour ma part, n'étant pas affecté d'une débilité mentale suffisamment profonde pour me faire croire au Père Noël, je ne gaspille jamais une précieuse seconde de mon temps, à donner dans ces amuse peuple de bas de gamme.

En conséquence, n'ayant rien sollicité, rien demandé, j'ai voulu comprendre à quoi rime ce genre de message imbécile, et mensonger.

J'ai aussi voulu comprendre à qui rapporte ce type de manoeuvre.

Les derniers mots du message me disent que si j'appelle le N° en question, qui commence par 08, il m'en coûtera 1,35 € rien que pour avoir numéroté, puis 0.34€ la minute par la suite.

Voilà un début d'explication: M'amener à faire un appel, histoire de me coûter quelques sous...

Voyons un peu: Sur un appel de 5 minutes, je m'en colle pour 3 € environ. Rien de bien insupportable en soi, il est vrai. Quel est l'escroc qui monterait une "combine" pour m'arracher un tel pactole ? Absurde.

Mais je me suis aussi souvenu que les "grandes entreprises" (SFR, pensez !) connaissent à fond le marketing et les statistiques. Qui dit marketing dit calcul, artihmétique.

J'ai alors fait une multiplication:

Partant du principe que ce genre d'opérateur téléphonique travaille sur une clientèle de plusieurs millions de personnes, je me suis plu à imaginer qu'ils avaient balancé leur message sur tout le réseau, et que, pourquoi pas, "sur le nombre", un bon million de gogos leur a répondu...

Vraisemblable, n'est-il pas ? Dans ce cas, c'est 3 millions d'euros que ces braves gens sont parvenus à facturer, pour avoir passé un simple SMS. Je ne saurais me vanter de disposer de moyens me permettant de me faire de l'argent avec une telle efficacité, et dans une telle proportion.

Car l'arnaque est bien là: Rien que de répondre à leur sollicitation, vous dépensez vos sous, et ils ne veulent pas autre chose.

Vous pensez bien que, dans ce décor, si quelqu'un crie au scandale, ils n'auront aucune peine à prouver qu'ils ont réellement remis 3000 € à un vague quidam, tiré au sort, ou quelque chose comme çà, justifiant de "l'honnêteté" de l'offre: Chacun des "répondants" ayant eu une chance de recevoir la somme offerte...

Ce qui est malhonnête, dans tout cela, c'est l'affirmation initiale comme quoi "vous avez gagné" alors que vous n'avez adhéré à aucun principe de jeu ni de concours.

En fait, même si, par miracle, vous êtes l'heureux élu (et l'heureux alibi de la combine) qui recevra quelque prébende, il n'en demeure pas moins vrai qu'à la réception du message disant "vous avez gagné", vous n'aviez rien gagné du tout.

Il faut dire que la crédulité est grande, de nos jours, dans le public, d'un côté, tout comme le goût du lucre, et que ces chers arnaqueurs, n'ayant pas encore trouvé le moyen de vous forcer à leur répondre, rien ne vous oblige à tomber dans le panneau, et à cotiser, fût-ce pour la millionnième partie, au montage d'une escroquerie.

Dans tout çà, je n'ai pas ouï dire que l'Art. L.121-1 du Code de la consommation, qui réprime toute affirmation publique de nature à induire le public en erreur ait jamais été invoqué par personne.

Il faut croire que les agents de la Répression des fraudes n'ont pas de téléphone portable.

Le Pouvoir français tente "d'encadrer" les magistrats, ailleurs on s'y prend autrement...

En Russie, on assiste à un harcèlement des organisations non gouvernementales (ONG), des procès pour "extrémisme", à l'internement psychiatrique d'une opposante : à trois mois des élections législatives russes, le Kremlin amorce un nouveau tour de vis envers toute forme d'opposition ou de critique du pouvoir en place.

Jeudi 30 août, alors que des centaines de Moscovites rendaient hommage à Anna Politkovskaïa, la journaliste de Novaïa Gazeta assassinée le 7 octobre 2006, la police de Nijni-Novgorod procédait à une perquisition dans les locaux du bihebdomadaire. Les six ordinateurs de la rédaction régionale ont été saisis.

Officiellement, la rédaction de Novaïa Gazeta à Nijni-Novgorod est accusée d'avoir utilisé des logiciels pirates, ce que son rédacteur en chef, Evgueni Lavlinski réfute. Les ennuis du journal, explique-t-il, viennent de sa couverture critique envers le gouverneur de la région, Valeri Chantsev, qui a lancé un vaste chantier de rénovation dans le centre historique de la ville sans trop d'égards pour le patrimoine historique. Ce jour-là, les policiers ont aussi perquisitionné les locaux du Fonds pour la tolérance, une ONG locale qui s'est mis en tête d'organiser en octobre une conférence internationale à la mémoire d'Anna Politkovskaïa. Oksana Tchelycheva, fondatrice de l'ONG, a été convoquée par la police. Elle craint une mise en examen pour "extrémisme".

Entrés en vigueur le 26 juillet, les nouveaux amendements à la loi sur l'extrémisme prévoient des peines de cinq à quinze ans de prison. A l'origine, ce texte était censé lutter contre les agissements des groupuscules néonazis, qui assassinent des personnes au faciès non slave (54 personnes tuées en 2006). La plupart du temps, les auteurs de ces actes sont condamnés à des peines légères pour "hooliganisme", les juges refusant la qualification d'"acte raciste". Mais cette loi - qui prévoit jusqu'à huit ans de prison pour "troubles à l'ordre public" - peut aussi être détournée, la notion d'"extrémisme" y étant définie d'une façon très vague. Dorénavant, le "financement" et l'"organisation" d'actes extrémistes, par le biais "d'imprimés, (...) de liaisons téléphoniques ou d'autres moyens d'information" seront punis de huit à quinze années de prison. Enfin, le texte donne toute latitude aux forces de sécurité pour écouter les conversations téléphoniques des personnes soupçonnées.

En septembre doivent se tenir les premiers procès d'"extrémistes". Sur le banc des accusés, un retraité de 71 ans de la ville d'Oriol (400 km au sud-ouest de Moscou), Piotr Gagarine, accusé d'avoir crié un peu trop fort son mécontentement envers le gouverneur de la région, Egor Stroev. Il encourt plusieurs années de prison. Le 24 septembre, s'ouvrira à Moscou le procès d'un autre "extrémiste", le politologue Andreï Piontkovski. Critique acerbe du Kremlin, il est accusé d'avoir incité à l'"extrémisme" dans deux de ses livres, des recueils de ses articles publiés entre 1999 et 2006, selon une "expertise linguistique" du FSB, services secrets russes.

La pratique de l'internement psychiatrique d'opposants politiques, largement utilisée à l'époque soviétique, a également refait son apparition. En juillet, Larissa Arap, militante de l'Autre Russie (mouvement d'opposition à Vladimir Poutine dirigé par Garry Kasparov) a été internée de force dans un hôpital psychiatrique près de Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie.

INTERNEMENTS ARBITRAIRES

Venue chercher chez un médecin une attestation de santé nécessaire à un examen de conduite, Larissa Arap s'est vu demander si elle était bien l'auteur d'un article paru récemment dans la presse régionale sur les mauvais traitements infligés aux enfants dans les asiles psychiatriques. Elle a répondu par l'affirmative. Le médecin a alors appelé l'hôpital psychiatrique qui a envoyé une ambulance. Elle n'a dû sa sortie de l'hôpital, quarante-six jours plus tard, que grâce à la campagne de mobilisation lancée par l'opposition pour sa libération.

Elle n'est pas la seule. En 2006, dans la région d'Omsk (Sibérie), Nikolaï Skatchkov, qui avait protesté contre des brutalités policières envers des manifestants, a été convoqué par la police, puis contraint de subir des tests dans un hôpital psychiatrique. Les policiers lui trouvaient "un sens trop aigu de la justice", et les psychiatres l'ont fait interner pendant six mois pour "délire paranoïaque". Selon l'association des psychiatres indépendants, 15 % des internements sont arbitraires.

France : Le triste destin de Dominique de Villepin

Dès qu’il a quitté Matignon, l’ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin, s’est retrouvé face aux foudres de la justice. Il a été mis en examen dans l’affaire Clearstream.

Même dans le scénario du plus mauvais thriller politique hollywoodien, personne n’aurait eu l’imagination aussi fertile, la plume aussi tordue et la tendance aussi perverse pour décrire le passage brusque de Dominique de Villepin d’une posture chevaleresque flamboyante croisant le fer avec l’hyper puissance américaine sur la tribune des Nations Unies, aux bureaux traditionnellement glauques des juges d’instruction parisiens.

C’est ce qui arriva, pourtant, à l’ancien Premier ministre français à peine a-t-il quitté Matignon, lorsqu’il a été mis en examen pour «complicité de dénonciation calomnieuse, recel de vol, abus de confiance et complicité d'usage de faux» dans l’affaire Clearstream.

Dans cette célèbre affaire de comptes bancaires occultes, il est soupçonné d’avoir participé à une manipulation de faux listings pour nuire à des personnalités politiques comme l’ancien ministre de l’Intérieur, alors candidat de l’UMP à l’Elysée, Nicolas Sarkozy.

Alors qu’il devait couler des jours de retraite heureuse à la tête d’une institution internationale, ou au bord d’un gigantesque lac canadien en train de composer de poèmes, Dominique de Villepin s’est retrouvé face aux foudres de la justice quelques jours seulement après avoir livré les clefs de Matignon à son successeur François Fillon.

Il a lui-même résumé sa stratégie de défense : «Je tiens à redire qu’à aucun moment je n’ai demandé d’enquête sur des personnalités politiques, qu’à aucun moment je n’ai participé à une quelconque manœuvre politique».

La diligence avec laquelle la justice française traita cette affaire fut surprenante pour beaucoup. Après avoir suivi, éberluée, les actes de ce drame estival joué en accéléré devant leur poste de télévision, la classe politique française commence à sortir de son silence.

Si les socialistes de François Hollande et la gauche se sont, dès le départ, réjouis des malheurs fratricides de la nouvelle majorité, croyant y déceler une opportunité à bon compte de dissimuler leurs querelles internes et d’affaiblir le nouveau pouvoir, les élus UMP sont restés étrangement silencieux, partagés entre une fidélité à Nicolas Sarkozy et l’indispensable besoin de voler au secours d’un membre de sa famille .

François Hollande s’était d’ailleurs interrogé de savoir si l'ex-chef du gouvernement s'était livré à «une manœuvre politique (...) qui n'était là que pour justifier la mise à l'écart d'un concurrent au sein de l'UMP ou du gouvernement, en l'occurrence Nicolas Sarkozy», ou s'il s'agissait «au contraire, comme le dit aujourd'hui Dominique de Villepin, d'une façon de protéger les intérêts de la France».

Avant d’enfoncer le clou : «Si, au sein de l'UMP, au sein même de l'Etat, on est capable d'utiliser des procédures comme celle-là, on peut se demander si nous sommes encore dans une République impartiale et transparente».

Au sein de la droite après un silence gêné, une voix s’est levée pour prendre la défense de Dominique de Villepin, c’est celle du député de l’Hérault Jean Pierre Grand qui avait comparé l’affaire Clearstream à l’affaire Dreyfus:

«Dans cette affaire de Clearstream, on retrouve le serviteur de l'Etat qui n'a fait que son devoir de ministre en demandant, probablement, la vérification normale d'un fichier intimement lié à l'affaire des frégates de Taïwan et donc aux intérêts stratégiques de la France».

Et dans une charge dont le message est à destination du président de la République, le député Jean Pierre Grand prend des intonations menaçantes et insurrectionnelles :

«En traitant Dominique de Villepin comme s'il était à la tête d'un réseau de trafiquants de drogue, les juges et les policiers portent atteinte à la démocratie».

Pour Nicolas Sarkozy, publiquement muet sur l’affaire, depuis son élection, se contentant d’inviter la justice à suivre son cours, il voit dans ce processus une opération de salubrité publique. Ses proches collaborateurs mettent en avant sa volonté de débarrasser la vie politique française des pratiques obscures des officines secrètes et du pouvoir occulte.

Le nouveau président court tout de même le risque de voir que l’enthousiasme des juges, trop satisfaits de se payer un ancien Premier ministre, soit perçu par l’opinion française comme un acharnement gratuit et un règlement de compte personnel. Une fois ce stade atteint, l’effet Boomerang devient redoutable.

Le 31-7-2007
Par : Mustapha Tossa
DNCP à Paris

Un Orthodoxe réagit aux affirmations de Rome

Concernant la soif de "primauté" de l'Eglise romaine, elle ne date pas d'aujourd'hui. Nous avons toujours connu cela.

Ceci, à chaque fois que Bysance se réveille et existe (auj. Moscou) Rome se croit affaiblie.
Or, historiquement, jamais Byzance n'a souhaité la primauté.

Pour beaucoup de raison, le schisme était (est) inévitable. La première de toute est théologique.

Mais avant cela, je ferai ici un rappel.

Ce que Rome veut ignorer c'est le fait du "catholicisme" originel de Bysance. Car l'Eglise dite "orthodoxe" s'appelle en réalité: l'Eglise catholique orthodoxe.

Au fond, par sa volonté de se désigner comme étant "l'Eglise catholique", Rome s'approprie ce "catholicisme" originel. Et puisque son appelation est en réalité "Eglise catholique romaine", on devrait donc dire, par abréviation pour désigner telle ou telle Eglise, les "orthodoxes" et les "romains" (et non les "orthodoxes et les "catholiques"). car, cela désignerait les mêmes personnes....

Il est bien évident que ce terme de "romain" est une limitation aux ambitions de Rome. Mais c'est elle même qui l'a voulu au départ. Il faut donc l'assumer.

Byzance n'a jamais agi de cette façon. Par 2 fois elle a secouru Rome.

En retour, par 2 fois les "romains" l'ont pillée et ont ainsi fait place nette aux Turcs.

"Que Venise s'enfonce donc dans sa fange; ce n'est que justice."


Et puis, Charlemagne n'a pas été sacré empereur par le Pape, mais par l'évêque de Rome. C'est justement pour cela, que ce dernier s'est pris "la grosse tête". S'étant autoproclamé Pape, il a pris les rênes de " l' Empire catholique ROMAIN".

Concernant la "succession apostolique", cela n'est pas vrai pour les Romains.

Leur "chaîne" s'est rompue en plusieurs points et de ce fait, la flamme s'est éteinte. Et, c'est ce qui nous fait dire qu'ils sont "les vierges folles".

Celles qui ont "oublié" d'emporter l'huile pour la lampe. Sur la route, la nuit, à la recherche de l'époux, leur flamme s'est éteinte, contrairement aux lampes des vierges sages.


Ce qui nous divise théologiquement est le "filioque".

Pour les Romains, le fils de Dieu est temporel. Et, pour beaucoup de Protestants, ce n'est qu'un Homme.

Ceci pose une interrogation. S'il est temporel, pourquoi la Trinité à laquelle il appartient est éternelle ? Pour les Orthodoxes, Il s"est incarné Homme, après être "né du Père, avant tous les siècles". Il est intemporel. il EST.

On pourrait continuer comme cela pendant des heures... Car le "filioque" n'est qu'un prétexte.

Bien amicalement,
Nicolas

Seule l'Eglise catholique détient la vérité...

En septembre 2000, le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la doctrine romaine, avait provoqué l'une des plus belles tempêtes de la fin du pontificat de Jean Paul II. Dans un document intitulé Dominus Jesus, il avait affirmé que l'Eglise catholique était la seule à pouvoir se prévaloir de la qualité d'Eglise. Les Eglises protestantes et le Conseil oecuménique des Eglises (Genève) s'étaient élevés contre cet exclusivisme catholique. L'affaire avait largement contribué à la réputation d'intransigeance du futur pape et son élection avait été accueillie avec beaucoup de réserves dans les milieux oecuméniques.

Son successeur, le cardinal américain William Levada, publie, mardi 10 juillet 2007, un document qui reprend intégralement cette thèse, comme si la Curie n'avait tiré aucune leçon de la polémique. Pour lui, "l'Eglise du Christ subsiste" (en latin, subsistit in), historiquement et pleinement, dans la seule Eglise catholique : "Elle n'a cessé d'exister au cours de l'Histoire, et toujours elle existera, et c'est en elle seule que demeurent à jamais tous les éléments institués par le Christ lui-même."

C'est aussi la reprise, presque mot pour mot, de la constitution sur l'Eglise (Lumen Gentium) du concile Vatican II, adoptée en 1964. En faisant ce rappel, l'auteur de ce document romain entend lutter contre les "interprétations erronées" venues de la pratique depuis quarante ans d'un "oecuménisme" mal compris et de "visions inacceptables, encore répandues dans le monde catholique", selon lesquelles l'unité des Eglises ayant éclaté, plus aucune ne peut se considérer comme détentrice de la seule vérité

Autrement dit, une seule Eglise possède la vérité intégrale du christianisme. Les autres - orientales (orthodoxes) ou protestantes - ne sont pas dépourvues d'"éléments de vérité et de sanctification", mais n'ayant pas été fidèles à la foi catholique des origines, elles n'ont pas la "plénitude" des voies du salut, qui ne peuvent être trouvées qu'à Rome.

Les orthodoxes méritent un sort à part. Ils sont les plus proches des catholiques : ils n'ont pas rompu avec le principe de la "succession apostolique" (les évêques descendent des apôtres) et ils ont une conception "valide" du sacrement de l'Eucharistie. Mais ils divergent avec l'un des "principes constitutifs" de la foi catholique : la primauté du Pape, évêque de Rome. Pour les orthodoxes, tous les évêques sont successeurs des apôtres et leurs pouvoirs sont identiques. C'est une "déficience", juge le texte romain. Aussi les Eglises orthodoxes ne peuvent être considérées au mieux que comme des "Eglises particulières ou locales".

ENTORSE AU DIALOGUE

Quant aux Eglises protestantes, nées de la Réforme du XVIe siècle (anglicanisme, luthéranisme, calvinisme, méthodisme), elles ne sont même pas des Eglises authentiques au sens propre. Elles ne sont que des "communautés ecclésiales". Impossible de les qualifier autrement, écrit le cardinal Levada, malgré la "blessure" que ce mot peut provoquer. Car il manque aux protestants les "éléments essentiels" de la foi catholique. Ils croient au "sacerdoce universel" des fidèles : il n'y a pas de différence entre eux, sinon de fonction. Etre "pasteur" est une fonction, non un ministère sacré. Ils ont rompu avec la "succession apostolique" : leur épiscopat, leur sacerdoce ne sont pas "valides". Leur conception de l'Eucharistie (la "Sainte-Cène") n'est "ni authentique, ni intégrale".

Ces points de doctrine ne sont pas nouveaux. Mais les acteurs du dialogue - y compris catholiques - peineront à comprendre les raisons et l'utilité d'un tel rappel de divergences aujourd'hui. Le cardinal Levada n'entend pas contrarier, assure-t-il, le dialogue oecuménique, mais il veut le mener à ses conditions : la fidélité "à l'identité de la foi catholique".

Les réactions risquent d'être vives. Les protestants, en particulier, n'acceptent pas que leur qualité d'Eglise soit ainsi contestée. Cette manière d'affirmer que l'Eglise catholique est seule à posséder la vérité ne pourra que satisfaire son aile la plus identitaire et dogmatique. Derrière un argumentaire technique et une apparente fidélité à la lettre du concile Vatican II, c'est l'esprit du dialogue ouvert depuis quarante ans entre les confessions chrétiennes qui subit une nouvelle entorse.

Henri Tincq
Article paru dans l'édition du 11.07.07. du journal français "Le Monde"

La punition anonyme

J'ai prêté ma voiture à une personne de mes proches relations, que je connais pour son sérieux.
Ma police d'assurances est prévue dans ce sens, et tout est en ordre.

L'autre jour, mon ami me dit qu'il s'est fait coller un PV pour défaut de ceinture... Un moment d'inadvertance, à Paris... Rien de bien méchant. Le PV a été payé, sans discussion.

Il faut ce qu'il faut.

Jusqu'ici, vous ne voyez rien venir d'extraordinaire, n'est-ce pas ?

L'extravagant, le voici:

La carte grise étant à mon nom, je reçois, plus de 3 mois après les faits, un avis de contravention, adressé à mon domicile, mais libellé au nom de mon ami, pour un montant de 370 euros s'il vous plaît, au motif que, le jour du PV qu'a récolté le chauffeur, pour défaut de ceinture, il y aurait eu, dans le véhicule, un "passager", non identifié, lui-même sans ceinture...

Si j'ai bien compris, ma qualité de titulaire de la carte grise a pour conséquence que je reçoive les PV prétendûment impayés, que mes chauffeurs occasionnels se sont fait coller pour le compte de passagers inconnus...

Je trouve çà aussi surréaliste qu'abusif.

"Passager", une identité, çà ?

Et, quand bien même. Je ne vois pas en quoi je doive être responsable des prétendus exploits dont les auteurs peuvent être des auto stoppeurs, chargés par des personnes qui conduisent, avec mon accord, mon véhicule, pendant que je reste bien sage sur mon lieu de travail...

Alors, comme le PV m'a été livré par le facteur, à ma véritable adresse, mais au nom de mon ami, je l'ai renvoyé, avec mention "n'habite pas à l'adresse indiquée"

Certes, l'ami à qui je prête parfois mon véhicule n'habite pas chez moi, quant au passager, s'il a jamais existé, où réside-t-il ? Mystère

Lui, au moins, ne recevra pas de PV

Les lois sont bien faites, je vous dis, à moins que la police ne se fiche du monde.

J'attends la suite.

La Justice européenne condamne la France

NOUVELOBS.COM | 07.06.2007 | 15:14

La Cour européenne des droits de l'homme estime que la condamnation de deux journalistes, auteurs d'un livre sur les écoutes de l'Elysée, qui avaient refusé de révéler leurs sources, constituait une violation de la liberté d'expression.

La France a été condamnée jeudi 7 juin par la Cour européenne des droits de l'homme pour violation de la liberté d'expression de deux journalistes, auteurs d'un livre sur les écoutes de l'Elysée en 1996.

Selon les juges européens de Strasbourg, Jérôme Dupuis et Jean-Marie Pontaut, co-auteurs du livre "Les oreilles du Président", ont été injustement condamnés par la justice française car leur livre répondait "à une demande concrète et soutenue du public de plus en plus intéressé de nos jours à connaître les rouages de la justice au quotidien".

Les "chiens de garde" de la démocratie

La Cour européenne demande en outre au gouvernement français "la plus grande prudence" avant de sanctionner pour recel de violation de secret de l'instruction ou de secret professionnel "des journalistes qui participent à un débat public et exercent ainsi leur mission de 'chiens de garde' de la démocratie".

Quelques jours après le décès du président Mitterrand en janvier 1996, les éditions Arthème Fayard publièrent un ouvrage dans lequel les deux journalistes décrivaient le fonctionnement de la "cellule anti-terroriste" de l'Elysée qui, de 1983 à 1986, avait placé sur écoutes environ 2.000 personnes, dont de nombreuses personnalités, journalistes et avocats.

Le directeur adjoint du cabinet présidentiel, mis en examen et ultérieurement condamné à une peine d'emprisonnement avec sursis dans l'affaire des écoutes, déposa plainte pour recel de documents provenant d'une violation du secret professionnel, recel de violation du secret professionnel et recel de vol.

Condamnés en 1998

Les co-auteurs contestèrent avoir obtenu leurs informations de manière illégale, mais ils refusèrent de révéler leurs sources et furent condamnés en septembre 1998 par le tribunal de grande instance de Paris à une amende équivalent à 762,25 euros pour recel ainsi qu'à 7.622,50 euros de dommages-intérêts.

La Cour européenne a estimé que la condamnation des requérants pouvait avoir un effet dissuasif sur l'exercice de la liberté d'expression et rejeté l'argument des autorités françaises selon qui la divulgation d'informations confidentielles pouvait nuire à la présomption d'innocence du directeur adjoint de cabinet.

Une nouveauté: La Cigale et la Fourmi

VERSION ANGLAISE

La fourmi travaille dur tout l'été dans la canicule. Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver.

La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l'été.

Une fois l'hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie. La cigale grelottante de froid n'a ni nourriture ni abri et meurt de froid.

FIN

VERSION FRANCAISE

La fourmi travaille dur tout l'été dans la canicule. Elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l'hiver. La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l'été.

Une fois l'hiver venu, la fourmi est au chaud et bien nourrie. La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a Le droit d'être au chaud et bien nourrie, tandis que les autres, moins chanceux comme elle, Ont froid et faim.

La télévision organise Des émissions en direct qui montrent la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions.

Les Français sont frappés du fait que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d'autres vivent dans l'abondance.

Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi.

Les journalistes organisent des interviews demandant pourquoi la fourmi est devenue
riche sur Le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu'elle paie "sa juste part".

En réponse aux sondages, Le gouvernement rédige une loi sur l'égalité économique et une loi (rétroactive à l'été) d'anti-discrimination.

Les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide.

La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n'a pas assez d'argent pour payer son amende et ses impôts.

La fourmi quitte la France pour s'installer avec succès en Suisse.

La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée.

Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi bien que Le printemps soit encore loin.

L' Ancienne maison de la fourmi, devenue logement social pour la cigale, se détériore car cette dernière n'a rien fait pour l'entretenir. Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens.

Une commission d'enquête est mise en place, ce qui coûtera 10 millions d'euros.
La cigale meurt d'une overdose.

Libération et L'Humanité commentent l'échec du gouvernement à redresser sérieusement le problème des inégalités sociales.

La maison est squattée par un gang d'araignées immigrées.

Le gouvernement se félicite de la diversité multiculturelle de la France.
Les araignées organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté.

SANS FIN !!!!!!

Humour politique à l'américaine

Mais, est-ce vraiment de l'humour?

Didier FERET


President George W. Bush was scheduled to visit the Episcopal Church outside
Washington as part of his campaign to restore his poll standings.

Bush's campaign manager made a visit to the Bishop, and said to him, "We've
been getting a lot of bad publicity because of the president's position on
stem cell research, the Iraq war, Katrina, and the like.
We'd gladly make a contribution to the church of $100,000 if during your
sermon you'd say the President is a saint."

The Bishop thought it over for a few moments and finally said, "The Church
is in desperate need of funds and I will agree to do it."

Bush showed up for the sermon and the Bishop began:

"I'd like to speak to you all this morning about our President.
George Bush is a liar, a cheat, and a low-intelligence weasel.

He took the tragedy of September 11 and used it to frighten and manipulate
the American people. He lied about weapons of mass destruction and invaded
Iraq for oil and money, causing the deaths of tens of thousands and making
the United States the most hated country on Earth.

"He appointed cronies to positions of power and influence, leading to
widespread death and destruction during Hurricane Katrina. He awarded
contracts and tax cuts to his rich friends so that we now have more poverty
in this country, and a greater gap between rich and poor, than we've had
since the Depression. He instituted illegal wiretaps when getting a warrant
from a secret court would have been a mere administrative detail, had his
henchmen lie to Congress about it, then claimed he is above the law.

"He has headed the most corrupt, bribe-inducing political party since Teapot
Dome. The national surplus has turned into a staggering national debt of 7.6
trillion dollars, gas prices are up 85%, and vital research into global
warming and stem cells is stopped cold because he's afraid to lose votes
from some religious kooks.

"He is the worst example of a true Christian I've ever known.

But compared to Dick Cheney and Karl Rove, George Bush is a saint."

La "croisière Sarkozy" n'était peut-être pas des "vacances"

L’ensemble des gazettes nous parle d’une escapade du Président élu, Nicolas Sarkozy, en méditerranée, à bord d’un yacht de luxe… Certains s’en offusquent, d’autres non.

Politique et polémique ont toujours rimé.

Personnellement, je vois mal, dans la conjoncture présente, cet homme hyper actif, ambitieux, jeune et énergique, rester trois jours et trois nuits à contempler la houle, et l’horizon.

De plus, je sais de longue date, pour avoir été journaliste d’investigation, et correspondant de guerre au Moyen Orient, que la Méditerranée est truffée de bâtiments militaires de diverses nationalités : Américains, Israéliens, Russes, et autres…

Je me suis donc permis de m’imaginer que notre excellent élu, dans la discrétion des eaux internationales, a pu rencontrer en grand secret divers personnages d’importance, venus pour la circonstance de leurs pays respectifs, en utilisant force moyens techniques contemporains, notamment militaires, pour communiquer et se déplacer : Rien de plus facile, à l’insu du peuple…

Je n’y vois nulle malice : Un homme tout récemment promis à une carrière de chef d’État, a vocation a se concerter avec ses pairs, déjà au pouvoir ailleurs, et à le faire loin de toutes sortes de « paparazzi », tout juste bons à propager des ragots, sans savoir de quoi ils parlent, en réalité.

Si j’ai vu juste, bravo, Monsieur le Président : Vous êtes lucide, et très certainement efficace.

Je ne vous donne pas là une opinion « politique », mais simplement le ressenti d’un « vieux du métier », qui observe les politiciens depuis un demi siècle.

Didier FERET

La France confirme sa vocation à être le "pays de la liberté"

Par Didier FERET


La politique politicienne tient le haut du pavé, sous couleur d’élections.

Pendant ce temps-là, et depuis quelques années, le véritable pouvoir en place prend, discrètement, des séries de mesures destinées à garantir la liberté du citoyen.

Voyez un peu

Fichage ADN

En cas d'infraction à la loiLionel Jospin avait mis en place le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG) pour recueillir l'ADN des délinquants sexuels jugés coupables.

La loi du 18 mars 2003 sur la sécurité intérieure a étendu le prélèvement à l'intégralité des personnes ayant affaire à la police (coupables comme suspects) quel que soit le type de délit (vols à la tire, tags, manifestations...), à la seule exception des délits financiers.

Un prélèvement ADN coûte 400 €, celui-ci est conservé quarante ans.

Fichage généralisé

Le Système de Traitement des Infractions Constatées (STIC) de la police et le système JUdiciaire de Documentation et d'EXploitation (JUDEX) de la gendarmerie sont deux fichiers nationaux, en plus du casier judiciaire, regroupant procédures, infractions, individus, victimes et objets mis en cause.

En tout ce sont près de 22 millions de personnes qui y sont référencées.

Ces fichiers peuvent être consultés lors d'une enquête administrative ou lors du recrutement pour certains emplois (sécurité, défense...).

Leur fusion est prévue pour décembre 2007 en un seul et unique fichier : ARIANE, pour un coût de 15 millions d'euros.

Viennent s'ajouter les fichiers des Renseignements Généraux (RG), Système d'Information Schengen (SIS) et du Système d'information d' Europol (TECS).

La Commission Nationale Informatique et des Libertés (CNIL), la Fédération Informatique et Libertés (FIL), la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme (CNCDH) et d'autres dénoncent le nombre considérable d'erreurs parfois très graves (la victime devient le coupable, etc.) contenues dans ces fichiers (environ 25%) et la quasi-impossibilité pour les personnes de faire valoir leurs droits.

La CNIL a ainsi supprimé 36% des fichiers Schengen (SIS) et 44% des fichiers STIC qu'elle a été amenée à contrôler en 2005, parce qu' «erronés, manifestement non justifiés ou dont le délai de conservation était expiré».

Carte nationale d'identité et passeport biométriques

Conformément à ce que recommande l'Union européenne et à ce que réclament les Etats-Unis depuis le 11 septembre 2001, la France va se doter d'une carte nationale d'identité obligatoire et payante contenant des informations biométriques sur son porteur.

Elle contiendra les empreintes digitales et l'image faciale numérisée des ressortissants français.

Ce dernier fichier permettra grâce aux logiciels de reconnaissance faciale le contrôle d'identité par vidéosurveillance. De plus le contrôle d'identité pourra se faire par un lecteur à distance, donc à l'insu des individus.La finalité du projet est d'instaurer une carte universelle intégrant l'identité, les informations médicales et sociales et la capacité de réaliser des transactions monétaires.

Abolition du secret professionnel

Le projet de loi sur la 'prévention de la délinquance' propose le «secret professionnel partagé» permettant aux maires d'accéder aux informations médicales, psychiatriques, sociales et scolaires de leurs concitoyens.

Ils pourront les utiliser pour gérer les allocations des familles 'déviantes'.

Le "Service Citoyen Volontaire"

Vient d'être instauré dans dix régions pilotes le Service Citoyen Volontaire (SCV).

Il s'agit pour les citoyens qui le souhaitent de s'engager en tant que bénévoles pour aider les forces de l'ordre à assurer la sécurité publique.

Les volontaires seront recrutés à l'issue d'un entretien et d'une enquête administrative.

Ils pourront participer «à des actions de soutien et de renforcement de l'autorité parentale, d'accueil et de suivi des victimes, de prévention, de médiation et d'explication de la loi dans le cadre de structures scolaires».

Dans le cadre de leurs fonctions ils bénéficieront de l'immunité policière. Les postulants sont invités à retirer un dossier d'inscription au commissariat le plus proche.

Taser : un pistolet de plus pour les forces de l'ordre

Le Taser est un pistolet infligeant une décharge électrique de 50 000 volts jusqu'à une distance de 10 mètres.

La personne se voit neutralisée par la paralysie de son système nerveux pendant 5 secondes.

Après un phase de test commencée depuis janvier 2004 sur 130 personnes, 1 000 policiers et 1 000 gendarmes ont été équipés de Taser en 2006.

Le Taser ne laisse pas de traces, crée des souffrances aiguës et est susceptible d'être utilisé pour intimider, humilier, torturer ou faire parler des suspects, détenus, prisonniers ou simples citoyens.

Ainsi, ce pistolet s'apparente à un objet de torture au sens de la Convention des Nations Unies contre la torture de 1984 (la France a signé ce protocole le 16 septembre 2005 et ne l'a toujours pas ratifié).

Cette arme qui a déjà fait plus de 200 morts aux Etats-Unis est interdite en Belgique, en Italie, aux Pays-bas, au Danemark, en Norvège, en Serbie, à Hong Kong, au Japon, en Malaisie, en NouvelleZélande et au Pakistan.

Conservation des données Internet et téléphoniques

Après six mois de débat, les députés européens ont adopté la directive proposée par la Commission qui rend obligatoire la conservation par les opérateurs téléphoniques et les fournisseurs d'accès à Internet des données de connexion de leurs abonnés.

Cela concerne les appels passés par les téléphones fixes et mobiles, les SMS et les e-mails.

Il s'agit de pouvoir déterminer qui a communiqué avec qui, quand et combien de temps.

La durée de rétention de ces données pourra aller de six mois à deux ans selon le souhait des Etats.

En décembre 2005, le Sénat après l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi contre le terrorisme

Tous les fournisseurs d'accès à Internet devront conserver nos données de connexion jusqu'à un an.Tout cela, s’est fait en moins de quatre ans

Il est important que nous gardions à l'esprit que les dispositifs ci-dessus ont été appliqués en l'absence totale de concertation démocratique et sont intégralement financés par nos impôts.

Le pouvoir politique n'aime pas les journalistes

Il y a aujourd’hui quarante cinq ans, très exactement, je prenais mes fonctions de journaliste, au sein de mon premier emploi, dans un hebdomadaire de province.

Depuis, je n’ai jamais abandonné le métier, et me suis même permis d’écrire plusieurs dizaines de livres. Une vocation est une vocation.

Je lisais, la semaine passée, un « papier » paru dans « Le Monde » qui décrit l’existence de lourds « risques du métier », menaçant, de nos jours, notre corporation.

L’article se réfère aux années récentes. Un spécialiste dit : (je cite)

Johann Fritz, le directeur de l'IPI, (Institut International de la Presse) parle d'une véritable "guerre contre le journalisme". Il considère l'année 2006 comme "la plus sauvage et la plus brutale dans l'histoire contemporaine des médias".

C’est bien certain, mais cela n’est, malheureusement, pas vraiment nouveau.

Pour ma part, tout au début de la « grande guerre » du Liban, j’ai été retenu en otage dans ce pays, et en ai réchappé, certes. (il y a trente ans)

Je n’évoquerai pas la mémoire des correspondants de guerre, qui, trop près des combats, se font tuer, sans qu’on n’en parle trop, considérant sans doute cela comme « normal » eu égard aux fonctions exercées dans ce cadre.

Le journaliste a toujours été exposé. La violence humaine l’amenant à se trouver là où « le bât blesse », il est quasi inexorable qu’il se trouve plus souvent que le commun des mortels, exposé à des débordements, à des exactions.

Quelque part, je pense en effet que le risque est naturel, dans la profession, s’agissant de se trouver sur le théâtre « d’événements »

Par contre, là où il est nettement moins naturel, plus insidieux, pervers et plus dangereux encore qu’en « ligne directe », le risque du journaliste est un risque politique.

Le journal « Le Monde » parle du risque de voir les journalistes attaqués, ( et ce peut être de diverses manières, attaque violente, ou judiciaire), à propos de la notion de « diffamation des religions ».

Ce n’est encore qu’un aspect relatif des choses.

A moins de pratiquer l’auto censure, il est risqué de traiter d’innombrables sujets, notamment ceux qui sont en corrélation avec la ligne de conduite du grand « Big Brother », je veux dire le pouvoir politique établi, quel que soit le pays dont il s’agisse.

Si je me permets de traiter de considérations d’ordre ethnique, par exemple, en toute sérénité, et en corrélation avec des faits avérés, je sais qu’une épée de Damoclès m’attend, dans les notions exacerbées de « racisme, xénophobie, etc. »

Si je souhaite parler de « catégories », d’êtres humains, les homosexuels, par exemple, je flirte avec la pénalisation de « l’homophobie », une notion récemment imposée à la face du monde, et qui s’exprime par un mot encore si exotique, dans la langue française, que mon dictionnaire en ligne me le signale comme mal orthographié.

Si je voulais m’intéresser à l’industrie du tabac, par exemple, en mettant en exergue les difficultés diverses, économiques et humaines, que ce secteur d’activité, longtemps florissant, connaît aujourd’hui, nul doute que le puissant culte « anti tabac » que les gouvernements développent aujourd’hui, me vaudrait quelques risques de démêlés avec la Justice…

Et la liste est longue des sujets « néo tabous » qu’il faut aborder avec des pincettes.

Pratiquement, il nous faut, outre le maniement de la prudence élémentaire, touchant à notre sécurité directe, devenir également juristes, tant les interdictions sont nombreuses, et tant il est devenu facile de se faire reprocher l’apologie de quelque pratique humaine, devenue délictueuse, voire criminelle, par l’installation permanente de la « pensée unique »

J’ai fait l’expérience, à petite échelle, mais bien significative, de ces « risques politiques », dans l’exercice du journalisme.

Relativement récemment, j’ai développé des thèses, fondées, précisément, sur une lecture approfondie de textes de loi, ce qui m’a amené à informer un public spécifique de l’existence de possibilités aussi favorables que peu connues, voire soigneusement occultées, dont il pouvait bénéficier.

Les lois auxquelles je me suis référé existent, mais il se trouve que de puissants lobbies en exploitent d’autres, non moins établies, et mon information sur l’existence d’un contexte législatif plus favorable aux citoyens, moins onéreux à mettre en œuvre, n’a pas été du goût de « ces Messieurs »

Je me suis retrouvé, en France, face à la « Répression des fraudes », un organisme qui porte bien son nom, lequel a tenté de me convaincre de publicité mensongère, rien moins, ceci à la demande de délateurs anonymes.

C’est une face peu connue de la « guerre au journalisme »

Bien sûr, mes « sources » étaient inattaquables : Les textes de la loi, la loi de la République, parfaitement en vigueur, et, en outre, information professionnelle et publicité ne sauraient se confondre.

Je n’ai pas subi de « répression avérée ». Mais j’ai été, un moment, mis en cause, suspecté, convoqué, interrogé, pour avoir osé écrire dans la Presse que, contrairement aux mœurs courantes, l’usage de certaines dispositions législatives impliquant un coût financier important, pouvait se remplacer par l’invocation d’autres lois, aux effets comparables, et ceci, sans grands frais…

Dans l’ancienne Union Soviétique, on connaissait bien la notion de « tracasserie administrative », une manière sournoise de réduire le peuple en esclavage, au quotidien. Nous en sommes rendus là.

Conclusion :

Qu’ils s’agisse d’événements, plus ou moins brutaux, dont les auteurs, ou les instigateurs, ne veulent pas se voir « à la une » ou qu’il s’agisse des contours du totalitarisme hypocrite dans lequel nous sommes plongés, le journaliste est un « empêcheur de maltraiter », un dénonciateur public potentiel de toutes sortes d’exactions, dont on sent bien que les « puissances » en place se défient.

La « guerre au journalisme » est une réalité. Réalité de toujours, venue de tous ceux qui ont quelque chose à cacher, ou quelque chose à imposer.

Notre profession a été dénommée « le quatrième pouvoir », et, s’il y a une once de vrai dans cette formule, ne nous étonnons pas d’être traités en ennemis par les trois autres, tour à tour.
Le lien ci-dessous vous amènera dans les colonnes du journal « Le Monde » qui évoque la « guerre contre le journaliste »

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-901502,0.html

Pour ma part, après quatre décennies et demi de pratique, je ne baisse pas les bras, et engage mes jeunes confrères à tenir le coup avec courage, et dignité.

Didier FERET

Le Vatican promet le paradis aux enfants

L’une des caractéristiques qui m’apparaissent constantes, chez nos contemporains, consiste à pratiquer une certaine forme de myopie volontaire.

En ces temps d’élections, tant présidentielle, que législatives, il semblerait que toute information dite «d’actualité» qui n’entre pas dans ce champ, soit tenue pour, disons, «peu importante»

Pourtant, je viens de prendre connaissance d’une info, apparemment issue du Vatican, et relayée par l’excellent journal français «Le Monde», entre autres, qui laisserait à savoir aux chrétiens d’aujourd’hui, que M. Ratzinger aurait eu, récemment, communication directe avec le Créateur, lequel lui aurait transmis une mise au point de première importance.

Pensez : Les enfants morts avant baptême, depuis des siècles, se trouvaient, à en croire l’Eglise, propulsés dans «les limbes», une sorte de lieu de quasi damnation, du fait que, par défaut de sacrement, ils n’étaient pas lavés du péché originel.

A partir d’avril 2007, il paraîtrait que Dieu le père a changé d’avis, et que les pauvres petits auront directement droit au paradis, péché originel ou pas.

C’est quand même une nouvelle d’une autre facture que celles dont on nous abreuve, à propos de simples candidats à des élections, non ? Pensez aux millions d’enfants qui disparaissent prématurément, notamment dans le tiers monde…

Sans doute les dimensions du paradis vont devoir croître en proportion de la masse d’âmes qui va désormais affluer en son sein… Mais ceci est une autre affaire.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-900290,0.html

Vous pouvez, grâce au lien ci-dessus, consulter l’excellent article du Monde.

Qui pouvait prédire que des français issus de l’immigration allaient voter Front National ?

Par Olivier RIMMEL

La deuxième génération de français issus de l’immigration trouble et perturbe le jeu politique à la veille des Présidentielles. Voilà des individus citoyens légalement français, dont les parents sont originellement maghrébins ou africains et qui vont voter massivement Jean-Marie Le Pen, candidat du Front National.


Un Front National qui semble d’ailleurs épuré, rénové, objectif, autour d’une ligne politique beaucoup plus respectueuse des uns et des autres et où évoluent des idées sociales et économiques innovantes et à priori réalistes, un mouvement politique qui incarne désormais ce que j’appelle le nationalisme moderne, fédérateur.

Un Front National qui se déclare ni de droite ni de gauche, et encore moins d’extrême droite, et qui se positionne “hors système”.

Écoutez les messages et les arguments crédibles d’Ahmed (“La banlieue s’exprime”, labanlieuesexprime.org) ou encore de Farid Smahi (cadre Front National), ils revendiquent clairement leur identité française, leur appartenance à la France, leur Nationalité Française et l’idée qu’ils se font de la France, au point qu’un Gaulois pourrait parler comme eux, eux-mêmes parlent comme des Gaulois.

N’est-ce pas suffisamment perturbant pour ne pas qu’on y attache un certain regard ? N’est-ce pas l’idéal absolu en matière d’intégration ?


Ahmed ou Farid représentent des dizaines de milliers de français issus de l’immigration, qui sont plein de bonne volonté, mais écrasés, désabusés et engloutis par un système mal pensé et mal conçu qui laisse définitivement certaines catégories de personnes à l’écart.

Ce sont des français issus de l’immigration qui comprennent que la préférence nationale du programme de Jean-Marie Le Pen les protège vraiment plus qu’il ne les fragilise.

Rappelez-vous qu’il n’y a pas si longtemps, dans les médias les Nationalistes étaient fondamentalement des racistes, alors qu’ils s’épuisaient à nous répéter que non. On nous aurait manipulé et menti à ce sujet ?

Dans les banlieues, on sait comme partout ailleurs que seuls quatre candidats ont une réelle chance de gouverner un pays malade, au bord d’un de ses plus grands drames.

Objectivement, le raisonnement des laissés pour compte est cohérent voire indiscutable, il rejoint celui de nombre d’analystes sérieux et anonymes. Depuis des dizaines d’années, les gouvernements ont accumulé dans des ghettos autour des grandes villes des millions de gens leurrés par des espoirs et des promesses jamais tenues, qui sont globalement exploités et à qui on n’offre rien d’autre qu’une misérable vie d’individus devenus infréquentables.

Le résultat, c’est qu’aujourd’hui, ces millions de gens se voient en plus enfermés dans une sorte de ghetto mental qui se referme sur eux. Aucun de ceux-là ne pourrait renouveler sa confiance ni au PS, ni à l’UMP, ni à l’UDF, pour l’évidente raison que ce sont ces mouvements politiques qui sont à l’origine de leur misérable existence, ce qui curieusement n’empêche pas leurs dirigeants respectifs d’assurer que le mal est du côté du Front National et de son mentor Jean-Marie Le Pen.

Une seule chose est certaine, l’orientation politique des banlieues est stratégique, compte tenu du poids qu’elles représentent.

L’idéologie a évolué, et désormais il va falloir compter sur l’engagement républicain de millions de gens qu’on n’attendait pas là, dans toutes les banlieues de France.

Les gens sentent ou savent qu’on leur ment, que les promesses servent à les endormir.

Dans les banlieues, les gens ont peut-être cette qualité instinctive qui les démarquent des autres français, ils seront les premiers à avoir le courage d’aller au bout de la démarche, une démarche qui consiste à donner sa chance à un homme de valeurs et de convictions, qui aura donné sa vie au combat politique malgré les innombrables difficultés pour la sauvegarde d’une certaine France, qualitative, libre, juste, respectueuse, humaine et humaniste, centrale dans le monde, à l’intérieur d’une autre Europe qui s’alignerait sur les mêmes valeurs.

D’une certaine manière, le combat de Jean-Marie Le Pen a fini par croiser celui des populations des banlieues. Leur rencontre même si elle apparaissait comme improbable, devient légitime et se renforce.

La nouveauté c’est qu’ils dialoguent, ils se surprennent à se comprendre et découvrent qu’ils ne sont pas ni opposés, ni ennemis ... au contraire.

Olivier RIMMEL
Analyste

Les "politiques" sont-ils élus pour "tenter" de résoudre les problèmes ?

L’Europe nous apporte son lot de propositions et de difficultés. Les discussions en cours, autour du coût du brevet, ne sont pas nouvelles, et on ne discerne guère d’avancées significatives, quant à l’amélioration, tant souhaitée de toutes parts, du sort de l’inventeur individuel.

Comme le dit fort justement un article récemment paru sur Invention-Europe

http://www.invention-europe.com/Article510104.htm "La Commission tente de débloquer le dossier concernant les brevets", elle "tente", mais sans grand succès, en apparence.

On peut craindre que, plus le temps passera, plus le brevet demeurera l’apanage des puissants, des multinationales, des nantis, de tous horizons.

Ce que je trouve pénible, c’est que, dans l’ensemble, les populations concernées, et certaines organisations qui se voudraient "représentatives", passent leur temps en vaines palabres, adressent des "suppliques" aux pouvoirs en place, discutent les faits et gestes des "politiques", mais ne prennent aucune mesure concrète, pour améliorer leur propre sort. Qu’adviendra-t-il le jour où les "petits" ne pourront réellement plus se payer de brevets ?

A mon sens, c’est très simple : Ils seront contraints de se tourner vers des solutions alternatives, et découvriront alors que celles-ci existaient depuis toujours…

Chacun connaît mes positions sur l’usage pur et simple de la Propriété Intellectuelle, que je suggère de généraliser, lorsque c’est possible.

A ce propos, j’ai constaté que le sujet ne demeure plus confiné dans le seul milieu des inventeurs, proprement dit, mais commence à faire l’objet de réflexions et d’études, de diverses parts.

Prenez connaissance, par exemple, d’une étude réalisée au sein de l’Université Paris X, sous la plume d’une certaine Hermine Charlotte Foucher, qui compare le Droit français au Droit allemand, d’un côté, et qui nous rappelle aussi que, bien souvent, l’inventeur engendre des "œuvres des arts appliqués", un vaste domaine où le brevet est loin de représenter la seule voie à explorer. www.impresario-industriel.com/arts_appliqués.html

Et si vous avez du courage, vous pouvez également voir : www.impresario-industriel.com/sansbrevet.pdf

Dans les deux cas, vous constaterez qu’au lieu de s’essouffler à courir derrière le brevet, l’inventeur dispose de bien d’autres voies utiles à explorer.

Didier FERET

Les "bonnes nouvelles" électoralistes pleuvent

Voici un article paru dans "Le Monde" qui démontre à l'envi qu'à la veille du scrutin, "tout va bien" en France.

Big Brother ne désarme pas. On verra la suite.

Didier FERET

La dette publique en baisse de 2,3 points et la croissance du PIB à 2,1 % en 2006

LEMONDE.FR | 29.03.07 | 21h46 • Mis à jour le 29.03.07 | 21h46

La dette publique de la France a baissé de 2,3 points en 2006, à 63,9 % du PIB, mais reste au-dessus des critères de convergence de Maastricht (60 % du PIB), affirme jeudi 29 mars le quotidien Les Echos sur son site Internet. Le déficit public est retombé à 2,5 % du PIB, un niveau de déficit inférieur de 0,2 point à la prévision initiale, et de 0,4 point au chiffre de 2005. La croissance a été revue en hausse de 0,1 point, à 2,1 %, selon les chiffres que l'Insee doit publier officiellement vendredi, affirme le quotidien économique.

Jusqu'à présent, le gouvernement affirmait que le déficit public de la France en 2006 devrait être proche de 2,6 %. Mardi, le ministre de l'économie, Thierry Breton, avait dit espérer que la dette de la France en 2006 afficherait une baisse supérieure à 2 points. Il s'agissait d'un engagement du gouvernement.

Le taux des prélèvements obligatoires reste stable, à 44,4 % du PIB

Encore une bonne nouvelle électorale

La dépêche ci-dessous tombe à point nommé pour valoriser les efforts du gouvernement en place.
Je gage que, passées les élections, les comptes retomberont dans le rouge...
Il faudra un jour que l'on m'explique la frontière exacte entre les notions d'information, de désinformation, et de manipulation.

Didier FERET

Le déficit de la Sécurité sociale s'est réduit en 2006, surtout la maladie


Source:LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 18.03.07 | 09h28 • Mis à jour le 18.03.07 | 09h31

Les comptes de la Sécurité sociale sont restés dans le rouge en 2006 mais se sont nettement améliorés par rapport à l'année précédente, avec un déficit du régime général réduit à 8,7 milliards d'euros contre - 11,6 milliards en 2005, grâce notamment à l'essor des médicaments génériques.

Les chiffres définitifs devaient être annoncées de manière officielle en début de semaine mais le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, qui est également le porte-parole Nicolas Sarkozy, en a dévoilé l'essentiel, dans une interview à paraître dans le Journal du Dimanche (JDD).

L'assurance maladie est à - 5,9 milliards contre – 6,1 milliards prévus. "En deux ans, nous avons divisé son déficit par deux", explique le ministre de la santé. Selon lui, la branche vieillesse est à - 1,9 milliard d'euros (contre - 2,4 milliards anticipés) et les caisses d'allocation familiales affichent - 0,9 milliards d'euros de déficit, au lieu des 9,8 milliards initialement prévus.

Le ministre salue "les efforts des Français", qui "ont porté leurs fruits, avec au titre des bonnes nouvelles une accélération de la diffusion des génériques à partir de la mi-2006". La consommation de ces médicaments, qui sont des copies de produits de marque dont le brevet est tombé dans le domaine public, et sont vendus environ 30% moins cher, a généré 263 millions d'euros d'économies au premier semestre.

"Depuis 2004, le trou a été réduit de 25 %", dit-il. Xavier Bertrand salue par ailleurs l'accord trouvé entre les Caisses d'assurance maladie et les syndicats de médecins libéraux sur une revalorisation du tarif de la consultation des généralistes. L'accord prévoit un relèvement des tarifs en deux étapes : un euro supplémentaire au 1er juillet prochain puis un euro au 1er juin 2008. Au final, la consultation sera portée à 23 euros. "Le passage à 22 euros représente 130 millions d'euros. C'est un accord important qui ne demandera pas d'efforts aux assurés sociaux. L'enjeu est clairement de montrer aux jeunes que la médecine générale reste attractive", dit Xavier Bertrand.

Le ministre de la santé, défend l'idée du candidat de l'UMP à l'élection présidentielle de mettre en place une franchise sur les actes médicaux afin de "responsabiliser les patients". "Le montant de la franchise n'est pas encore déterminé et nous tiendrons compte de la situation des plus démunis, des enfants et des personnes gravement malades", explique-t-il.

/...

COUAC !

Selon l'article ci-dessous, Le Figaro, lui, ne chausse pas de lunettes roses

France: Déficit de la balance des paiements en légère hausse

Au mois de janvier, le déficit de la balance des paiements s’est légèrement accru. Il s’élève à 2,8 milliards d’euros, contre 2,7 milliards en décembre.

D’après les données publiées par la Banque de France, la balance des paiements a enregistré au mois de janvier un déficit courant de 2,8 milliards d’euros en données CVS, contre des déficits de 2,7 milliards en décembre et de 2,3 milliards en novembre.
Le déficit des échanges de biens s’est réduit en janvier. Il s’établit à 2,7 milliards d’euros, contre 3,1 milliards le mois précédent. De son côté, le solde des voyages affiche un excédent de 600 millions d’euros, il est en baisse de 500 millions. L’excédent des revenus, en recul de 0,3 milliard, atteint quant à lui 1,5 milliard d’euros. Enfin, le déficit des transferts courants s’établit à 1,6 milliard d’euros.
Le compte financier fait apparaître des entrées nettes de 21,3 milliards. Les investissements directs français à l’étranger atteignent 8,2 milliards, dont 3,7 milliards d’opérations en capital social principalement vers les États-Unis. Les investissements directs étrangers en France s’élèvent à 5,1 milliards (6,3 milliards en décembre), presque exclusivement du fait d’opérations de prêts et de flux de trésorerie de sociétés non résidentes en faveur de leurs filiales résidentes.
Les investissements de portefeuille donnent lieu à des entrées nettes de 13,6 milliards. Les résidents, vendeurs nets de titres étrangers en décembre 2006, ont repris leurs achats, mais à un rythme modéré (5,0 milliards, essentiellement sous forme d’obligations). Pour leur part, les non-résidents ont acheté des titres français à hauteur de 18,7 milliards, après 18,1 milliards en décembre, dont 6,9 milliards d’actions et titres d’OPCVM, 8,4 milliards d’instruments du marché monétaire, mais seulement 3,4 milliards d’obligations.
Enfin, les « autres investissements » dégagent des entrées nettes de 12,8 milliards en janvier 2007. En particulier, l’endettement net des institutions financières monétaires s’accroît de 19,7 milliards, montant un peu supérieur à leurs achats nets de titres étrangers au cours du mois.

Sabotage, terrorisme et chaos

La France a, pour quelques petites semaines encore, l'oeil rivé sur ses élections.
L'encre coule à flots, et les octets du web chauffent très fort.
C'est, une fois encore, monopoliser le devant de la scène, pour peu de chose.
Les vrais problèmes sont occultés, dans une "politique de l'autruche" générale.
Le réveil risque de ne pas être rose.
DF


Quand on regarde le monde en face, et compte tenu des innombrables difficultés et conflits de tout ordre qui nous affectent directement ou indirectement, on peut être tenté de se demander "mais où allons-nous? combien de temps pourrons-nous résister à cela?". Les experts ont une réponse plutôt courageuse si on lui donne son véritable sens, "nul ne sait ce qui peut encore nous arriver demain", ou mieux, "nul ne peut dire qu'elles en seront les conséquences".

L'humanité toute entière est engagée dans un tourbillon infernal qui se nourrit des problèmes pour en produire d'autres, à un rythme effréné. Ce phénomène, qui existe probablement dans une forme latente, perceptible et mesurable depuis un peu plus d'un siècle, est désormais dans une phase hautement critique. Pour ma part j'estime même que, s'il a été pendant longtemps possible de pouvoir empêcher le pire, nous avons aujourd'hui dépassé un "seuil de non retournement", ce qui rend le mécanisme de broyage inéluctable et ininterruptible.

Depuis l'ère industrielle avec le renfort de la mondialisation et de l'économie globale, une mauvaise répartition des richesses et des gains, une distribution inéquitable des énergies fondamentales, l'injustice, la corruption, les erreurs historiques, les puissances politiques divergentes, le contrôle dans l'ombre, l'absence d'une stratégie globale saine et sage et la puissance des religions sont les causes des tensions toujours plus grandes entre les hommes et qui les poussent à s'opposer.

Si les spécialistes et les experts ne parviennent pas à se mettre d'accord sur les conséquences des troubles de la période actuelle et ne font que prévenir qu'elles ne seront pas négligeables, on peut quand même tenter de se faire une idée sur ce qui nous attend.

Pour résumer, on sait déjà que les pays modernes, l'occident en particulier, connaissent de sérieux problèmes économiques, et un ralentissement général de leurs activités. Ce sont eux aussi qui supportent les plus importantes charges structurelles, et qui sont donc aussi les plus vulnérables en théorie, car leur capacité de rebond est finalement assez réduite.

En même temps, le coût des matières premières et des énergies augmente significativement du fait de leur rareté et de leur sécurisation. Les réserves de pétrole et de gaz s'épuisent plus vite que prévu à cause du développement, pourtant prévisible, de l'Asie, les installations sont de plus en plus difficiles à exploiter, et il est de plus en plus dangereux de les acheminer. Presque toutes les zones de production étant en guerre ou en conflit plus ou moins naissant, ceci nécessite des moyens de sécurisation toujours plus lourds, généralement militaires. Pour être plus précis, toute l'économie globale, tout le monde occidental, toutes les populations des pays riches et même les autres ont un modèle de maintien et de développement qui repose directement sur la disponibilité des énergies fondamentales. Une modification même mineure d'un paramètre concernant la disponibilité ou le prix de revient a rapidement une conséquence fantastique sur une quantité de choses qui nous affectera tous, au quotidien.

L'impact sur les individus, essentiellement économique au début, est palpable, il se caractérise par une augmentation des charges et pressions de toutes natures, par la baisse du pouvoir d'achat, et par la rupture de confiance envers le système politique et gouvernemental, gouvernements qui n'ont successivement jamais apporté de réponses miraculeuses, toutes tendances modérées confondues.

Les personnes physiques, les individus, sont les éléments les plus fragiles dans la société, ils ont néanmoins une grande capacité d'adaptation et d'absorption des chocs, d'encaissement des problèmes successifs. Hélas comme toute résistance élastique, il y a toujours un seuil de rupture au delà duquel il serait bien hasardeux de se prononcer concernant la matière humaine.

Les personnes morales, les entreprises, sont le moteur du système, c'est autour d'elles que tout s'organise. Malmenées, ne disposant que de moyens limités pour subsister dans le temps à des longues périodes de ralentissement économique, évoluant dans une sorte de brouillard sans visibilité, subissant des contraintes financières toujours plus grandes, elles sont également sensibles aux troubles. Pour leur survie, elles suspendent l'embauche, ou licencient quand elles ne cessent pas tout simplement d'exister.

Les institutions publiques, au service des gouvernements et des populations, sont également soumises aux mêmes contraintes, plombées par le manque de rentabilité ou de dynamique, et par leur poids.

Face à cette situation, les diverses populations vont réagir de plus en plus violemment, pour atteindre de nouveaux standards. Les manifestations publiques seront de moins en moins pacifiques et toujours plus incontrôlables dans leurs débordements. On a déjà constaté par ailleurs que les forces de l'ordre ne s'opposent plus frontalement aux groupes violents, mais se contentent de protéger les biens publics et privés, au lieu d'entrer en confrontation directe, évitant ainsi probablement de nombreuses victimes.

Les conclusions des expériences passées seront mises à profit. Les gens savent désormais que des actions pacifiques n'apportent plus aucun résultat, ainsi, en marge nous assisterons à des actions violentes, rapides, parfois dévastatrices, opérées par de petits groupes, très mobiles et très motivés. Ces actions seront menées dans un esprit de vengeance, de forte revendication et d'anarchie, tous les problèmes seront mêlés pour finalement s'exacerber à l'occasion des manifestations publiques, chacun en profitant pour exprimer toujours plus de mécontentement. Tous les prétextes seront bons pour s'opposer au système et aux gens qui le font.

Très rapidement, un nouveau type d'action va émerger, on en voit déjà les prémisses. Mais personne n'ose réellement prononcer son nom tant c'est inquiétant. Il s'agit du sabotage. Des actions insidieuses, subversives, difficile à prévenir, qui ont pour but de nuire.

Les sabotages pourront être orchestrés par des individus seuls, ou par des groupes motivés par la vengeance et le désespoir. L'essentiel de ces actions criminelles pourraient ne pas être signées, ni revendiquées ce qui en compliquera leur identification.

Ainsi, nous verrons de plus en plus d'incidents, d'accidents, d'anomalies, de "choses curieuses", à toutes échelles, qui auront des conséquences fâcheuses, sans que nous puissions clairement déterminer avec précision ni les causes ni les auteurs. Pour un bon nombre d'entre eux, il s'agira de sabotage, bien au delà du simple vandalisme. Je pourrais donner de nombreux exemples indémontrables, comme la rupture d'approvisionnement en électricité, la détérioration dans les systèmes de télécommunication, les ralentissements ou obstructions administratives, les perturbations dans les réseaux de transport, les malfaçons industrielles, les procédures de contrôles bâclées, mais néanmoins validées, faussant les informations, etc. Il existe des centaines d'hypothèses.

De plus en plus de gens ont conscience de pouvoir "ralentir", "paralyser", ou "parasiter" le système économique ou des décisions politiques en agissant par le sabotage.

Le sabotage est une forme de criminalité très opaque contre laquelle il est très difficile de lutter, tous les domaines peuvent être concernés. Une fois répandue, il me paraît peu probable que nous puissions aisément rétablir un climat sain et sécurisé.

Au delà du sabotage, il y a le terrorisme.

Pour le moment, on associe essentiellement le terrorisme à l'islamisme radical, or je rappelle que le terrorisme n'est évidemment pas toujours motivé par le fanatisme religieux. Dans l'avenir, le terrorisme pourrait être lié à toutes les formes de revendication, largement inspiré par le terrorisme islamique.

Le terrorisme est une notion qui doit définir tout ce qui amène ou installe la terreur dans l'esprit des gens. Il se formalise par des actions violentes, sournoises, inattendues. Ainsi, par exemple, je qualifierai de terroristes un groupe de producteurs de vin qui s'organise pour monter une opération de destruction de stock controversé, où les membres qui participent à l'opération sont cagoulés et armés n'hésitant pas à s'attaquer y compris aux forces de l'ordre en les faisant reculer ou fuir. Par ces propos je ne juge pas si ces actions, ou la manière de les mener, sont justifiées ou non, je dis simplement qu'il s'agit de terrorisme. En novembre 2005 lors des émeutes en France, j'avais déjà parlé de terrorisme urbain, propos repris dans la presse. Bientôt, nous pourrions voir émerger des opérations "commando" ici ou là, organisées par de petits groupes de gens en rupture sociale et économique, qui pourraient par exemple prendre d'assaut des centres commerciaux, dérober des biens, et s'enfuir très rapidement avec toujours des victimes innocentes, personnes morales ou physiques. Si en plus, comme je le pense, ceux qui participeront à de telles opérations seront cagoulés, nous serons bien en présence selon moi d'une action criminelle terroriste.

Un autre exemple me semble encore plus parlant. Quand le litre d'essence sera à deux euros ou plus, croyez-vous que nos véhicules seront à l'abri des vols de carburant par le perçage des réservoirs?

Une société humaine moderne, confrontée en permanence à une criminalité complexe, mêlant sabotages et terrorisme plongera dans le chaos. Cette idée me paraît tout à fait réaliste, sévère, mais réaliste. Qui pourrait nous assurer, nous affirmer, nous garantir même qu'une société civilisée républicaine avec tout ce que cela implique puisse s'en sortir, ou même simplement se maintenir, dans un environnement turbulent, instable, oppressant et que chaque individu ne va pas subir directement les aléas de telles situations par nature inmaîtrisables?

Même si je suis conscient de passer pour un déclinologue, selon la formule de certains, je peux quand même proposer aux plus objectifs d'entre nous de se préparer à vivre des moments plutôt difficiles, prochainement, au cas où. Face au pire, on s’en sort toujours mieux quand on est prêt et informé, et si on y réchappe on pourra toujours se dire qu’il vaut mieux prévenir que guérir.


Olivier RIMMEL
Analyste

La névrose française

Beaucoup de personnes se posent actuellement des questions sur le mal être français, qui est ressenti par tous, décrit par certains, et exploité, à tort et à travers, par la politique.

De puissants exégètes en cherchent les causes, chacun dans son domaine, en accusant, tour à tour, divers boucs émissaires, les « terroristes », la « mondialisation », le « capitalisme sauvage » etc.

Certains font des fixations. « Le lobby juif », a dit un certain Raymond Barre, « les francs maçons », disent d’autres…

Dans ma jeunesse, c’étaient, tour à tour, fonction des personnalités, « les communistes », ou « les curés », et bien d’autres thèmes, aujourd’hui dépassés, mais bel et bien remplacés.

Tout ceci n’est que faux fuyant, voire délire. La réalité est infiniment plus complexe, et plus grave.

Au fil des événements, et, effectivement, en raison de la conduite politique des affaires du pays, depuis la seconde guerre mondiale, la France a, peu à peu, sombré dans une sorte de névrose, dont l’effet consiste à amener, dans la pratique, chaque citoyen à se défier de son semblable.

La preuve m’en échoit, à raison de mes activités de journaliste, spécialement de journaliste engagé dans la défense d’une cause citoyenne.

Je publie, entre autres, de nombreux textes, et de nombreux livres de vulgarisation, pour tenter de faire prendre conscience de leurs vraies possibilités d’action, aux créateurs individuels que sont les « petits inventeurs »

Récemment, en fonction de l’évolution, j’ai étendu mon action au moyen d’Internet, ce qui amène ma prose à être lue, rapidement, par un nombre de personnes nettement plus important que par le passé

Ma position est très claire : Je dis aux « inventeurs » que leur sacro saint « brevet d’invention », qui coûte si cher, et dont l’efficacité est fort relative, n’est pas la seule corde dont leur arc peut disposer, en raison de l’existence des lois sur le droit d’auteur, qu’ils peuvent, s’ils savent y faire, invoquer sans bourse délier, ou quasi.

Je ne vais pas vous tirer, ici, dans des débats techniques.

Simplement, le sens de mon actuelle réflexion, est le suivant :

Il est avéré que mon action d’information dérange les « puissances en place », je veux dire, pour ce qui est de la France, l’Institut National de la Propriété Industrielle, et aussi, le puissant lobby, non pas juif, celui-là, mais juridico économique, des professionnels du brevet.

Chose normale. Mon discours est le suivant : « Inventeur, cesse de te faire peler par des prédateurs plus avides d’engranger des profits que de servir tes intérêts, et regarde donc ailleurs, l’herbe peut y être plus verte »

Ce faisant, je monte sur les plates bandes de prestataires établis, dans ce qu’ils prennent pour une tentative de détournement de clientèle.

Qu’ils s’en soit suivi des escarmouches, des bagarres, est normal. De bonne guerre, dirais-je.

J’ai résisté, et je suis toujours en place, garde à vue et répression des fraudes hors course, à leur grand dam, mais : C’est la vie.

Mais, là où la névrose française entre sans cesse en jeu, c’est dans le procès d’intention permanent qui m’est fait, par ceux qui se placent, spontanément et subjectivement, en position d’adversaires, alors que mon action ne les préjudicie en rien.

J’explique aux inventeurs que la défense de leurs droits, qu’ils en passent par l’acquisition du brevet, fort onéreuse, ou par l’invocation du droit d’auteur, acte citoyen sans frais significatifs, sera finalement assujettie à la prestation de la profession juridique, face au pouvoir judiciaire, le seul maître du jeu.

Je préconise, bien sûr, la solution la plus économique, et, ce faisant, je demeure bon prince envers les juristes, exhortant mon public à payer des honoraires d’avocat, plutôt que des annuités de brevet.

J’aurais pu m’attendre à ce que les juristes professionnels voient en moi un nouveau prescripteur, et m’abreuvent de sourires. (je n’en demanderais pas plus)

Mais, cela ne se passe pas ainsi.

J’ai vécu, récemment, diverses réactions, en provenance des milieux juridiques, qui ont refusé toute idée de relations de « bon voisinage », dirons nous, avec moi, au motif que ces Messieurs n’entendraient pas apporter un concours, même passif, à une « entreprise mercantile »

Plus jeune, je pense que je serais « tombé sur le cul », devant une telle attitude, un tel préjugé, au sens étymologique du terme, fondé sur du néant.

Mes sites Internet, et mes blogs, dénoncent clairement mon identité et ma qualité professionnelle.

Je suis journaliste et auteur littéraire, depuis quarante cinq années consécutives, j’ai collaboré à des dizaines de journaux, dans le monde entier, j’ai écrit plusieurs dizaines de livres, et, de ce fait, je gagne très bien ma vie, merci.

Les inventeurs, qui constituent mon lectorat, dans le domaine spécifique dont je traite ici, et qui sont des amis personnels, pour la plupart d’entre eux, me savent, en général, gré des efforts que je fais pour eux, et ne manquent pas de me témoigner diverses formes de gratitude, ce que j’apprécie vivement, et qui constitue la trame de ma « vie publique »

Je leur approprie tout un tas d’infos utiles, je leur remets des livres gratuitement, je les aide, parfois, à monter leurs stands dans des expositions où il me plaît de me rendre, je leur crée, bénévolement, des sites Internet, etc. Il m’est même arrivé de faire des chèques à certains, qui en avaient vraiment besoin, et dont je n’ai jamais envisagé le moindre remboursement. Ma forme de mécénat, modeste.

Bien sûr, en bon journaliste professionnel, je détiens « mes sources » et suis en mesure de prouver tout ce que j’écris ici, autant que de besoin, en régime judiciaire, s’il le fallait.

Dans ce décor, de parfaits inconnus, veulent absolument, à priori, voir en moi un exploiteur du peuple, un vulgaire mercanti… sans rien savoir de moi, et là est leur problème.

Ces quidams ont sans doute l’âme du magistrat, sans en voir la formation, ni le talent, et encore moins l’expérience, qui « jugent » un inconnu, sur des « effets de surface » (mes écrits)

Grand bien leur fasse, mais il m’est aisé de démontrer qu’ils sont « à côté de leurs pompes »

L’intérêt du sujet que je développe, ne m’est pas personnel.

Je vous livre (c’est mon métier) l’élément d’information qui motive les présentes.

Un jour, j’ai dialogué, sur son blog, avec un individu se présentant comme élève avocat, qui s’est permis de me nommer, dans un billet contradictoire, relativement ironique, pour avoir relevé mon patronyme sur l’un de mes sites.

Je lui ai, poliment, fait valoir mes positions.

Après quelques dizaines d’échanges, ce jeune Monsieur a bouclé son blog, au niveau des commentaires accueillis, prétextant ceci :

J'ai supprimé l'un des commentaires, car je n'ai pas envie qu'il y ait de la publicité de cette société sur mon blog.

Un aveu et une révélation.

L’individu, par une alchimie mentale que je qualifie ici de « névrose française », en discussion avec un journaliste professionnel, annonçant nettement la couleur, s’est, sans doute, auto persuadé que la véhémence de mes convictions ne pouvait qu’être sous-tendue par des intérêts pécuniaires.

Il a voulu me voir, fonction de ses propres conditionnements, comme un vague agent commercial, sans doute, vantant les mérites d’une quelconque marchandise, ou prestation… La bêtise ne connaît guère de bornes.

Le premier psychologue venu nous dira que l’un des traits du mental humain consiste à assimiler, à priori, la structure mentale du protagoniste à la sienne propre.

Pour ce garçon, sans doute, la densité de mes convictions ne peut pas être fondée sur autre chose qu’une recherche de profit. De nos jours, l’altruisme est suspect.

Là réside le mal français. Le procès d’intention permanent, à base de déductions délirantes.

On pourrait même effleurer, à ce niveau, le contexte de la paranoïa, « des prémisses fausses, sur lesquelles peuvent s’élaborer des raisonnements intrinsèquement logiques »

A y regarder d’encore plus près, on peut frémir d’horreur.

Que ce garçon se soit imaginé que je défends une cause économique, bon, admettons. Chacun peut commettre une erreur de jugement. Mais, là où le bât blesse (de son côté) c’est qu’il s’est conduit d’une manière systématiquement réprobatrice, à la limite de l’agression.

De quel droit, en fonction de quelle morale ?

Et quand bien même, je mènerais une action lucrative, où serait le mal, dans la mesure de la satisfaction d’une « clientèle » ? Dans la mesure où mes prétendues « prestations », rencontreraient l’approbation de « ma pratique », en toute licéité, bien sûr, au niveau d’un engagement de moyens ?

Quand il sera avocat, ce garçon ne facturera-t-il pas des honoraires, en toute bonne conscience ?

Les choses se passent comme si chacun se sentait « dans son bon droit », en gagnant de l’argent, tout en refusant de tolérer le bien fondé de la même attitude envers son vis à vis.

Un peu plus tard, j’ai observé la même réaction, chez un autre citoyen, qui a bien voulu, lui, rester un moment en dialogue avec moi, après que je lui aie véhémentement excipé mon authentique désintéressement personnel.

Non, Messeigneurs, je ne facture pas « d’honoraires de consulting », et je puis le prouver. Je suis journaliste, et non prestataire de services.

Celui-là, certainement plus mûr que le précédent, m’a adressé la phrase suivante :

« J'admets tout à fait être mal informé, mais je suis ravi d'apprendre que vous ne facturez pas vos activités de consulting. »

Quel autre aveu ! Je serais un « marchand de prestations » (ce qu’il est, lui-même, à n’en pas douter) je serais « mauvais », mais si j’affirme travailler gratis, moi, alors, on peut continuer, pour un temps, à me fréquenter.

Vous noterez que son mental profond se révèle, au niveau de la subjectivité, par la formule « vos activités de consulting »

Il a rêvé, et je lui en laisse la responsabilité, que je serais « opérateur, en matière de consulting », alors que, tout ce qu’il pouvait savoir de moi lui venait de mon site, où ma biographie de journaliste figure en tête !

Curieux, non ? Celui qui gagnerait sa vie, en prodiguant d’honnêtes prestations, est vu comme un pestiféré, aux yeux de ceux là mêmes qui pratiquent l’action rétribuée.

Voilà bien, la névrose française. (par ailleurs, à y regarder de près, de telles attitudes me paraissent sous-tendues par une sorte de tension psychologique sous jacente, relativement malsaine. Ces gens là doivent souffrir de certains scrupulus bien cachés, dans les profondeurs de leurs dendrites, au niveau de l'équilibre de l'ego; Faudra que je m’en ouvre au Dr Freud. Il y a de la pathologie, là dedans)

Sans rien savoir, ou presque, de son vis à vis, le premier venu commence, dès le premier contact, à lui chercher des poux sur la tête, à lui prêter des actions, et des intentions, et à les réprouver, d’abord et avant tout.

Où en est le consensus social, cher à Jean Jacques Rousseau ?

Voilà, pour l'essentiel, de quoi elle crève, la France.

Au lieu de « se tirer dans les pattes », à longueur de temps, si nos chers compatriotes investissaient leur énergie dans des actions imprégnées de positivisme, on serait peut-être mieux lotis.

Chose plus grave : Je vous parle ici d’avocats, et d’aspirants avocats, lesquels, s’il faut en croire la législation, sont censés être instruits de la notion de « présomption d’innocence », tous azimuts.

Eh bien, nous n’y sommes pas vraiment !

Non contents de devoir prouver son innocence au tribunal, en qualité de justiciable, on en est rendus à devoir, en amont, fournir des preuves d’innocence préliminaires à son avocat, en qualité de client.

Des mentalités de concierge, in fine.

Pauvre France ! Heureusement que je l’ai quittée, il y a déjà longtemps, en termes de domicile, sinon, je ne dormirais peut-être pas tranquille tous les jours.

Au demeurant, j'aime les gens riches: Ils investissent. En cela, je dois être ressortissant d'une race disparue. "Ancipenseurs", disait Orwell.

Par pudeur, j’ai titré mon papier « la névrose française »

D’autres, à ma place, moins diplomates, auraient pu titrer « Une mentalité pourrie »

Didier FERET