Je gage que, passées les élections, les comptes retomberont dans le rouge...
Il faudra un jour que l'on m'explique la frontière exacte entre les notions d'information, de désinformation, et de manipulation.
Didier FERET
Le déficit de la Sécurité sociale s'est réduit en 2006, surtout la maladie
Source:LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 18.03.07 | 09h28 • Mis à jour le 18.03.07 | 09h31
Les comptes de la Sécurité sociale sont restés dans le rouge en 2006 mais se sont nettement améliorés par rapport à l'année précédente, avec un déficit du régime général réduit à 8,7 milliards d'euros contre - 11,6 milliards en 2005, grâce notamment à l'essor des médicaments génériques.
Les chiffres définitifs devaient être annoncées de manière officielle en début de semaine mais le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, qui est également le porte-parole Nicolas Sarkozy, en a dévoilé l'essentiel, dans une interview à paraître dans le Journal du Dimanche (JDD).
L'assurance maladie est à - 5,9 milliards contre – 6,1 milliards prévus. "En deux ans, nous avons divisé son déficit par deux", explique le ministre de la santé. Selon lui, la branche vieillesse est à - 1,9 milliard d'euros (contre - 2,4 milliards anticipés) et les caisses d'allocation familiales affichent - 0,9 milliards d'euros de déficit, au lieu des 9,8 milliards initialement prévus.
Le ministre salue "les efforts des Français", qui "ont porté leurs fruits, avec au titre des bonnes nouvelles une accélération de la diffusion des génériques à partir de la mi-2006". La consommation de ces médicaments, qui sont des copies de produits de marque dont le brevet est tombé dans le domaine public, et sont vendus environ 30% moins cher, a généré 263 millions d'euros d'économies au premier semestre.
"Depuis 2004, le trou a été réduit de 25 %", dit-il. Xavier Bertrand salue par ailleurs l'accord trouvé entre les Caisses d'assurance maladie et les syndicats de médecins libéraux sur une revalorisation du tarif de la consultation des généralistes. L'accord prévoit un relèvement des tarifs en deux étapes : un euro supplémentaire au 1er juillet prochain puis un euro au 1er juin 2008. Au final, la consultation sera portée à 23 euros. "Le passage à 22 euros représente 130 millions d'euros. C'est un accord important qui ne demandera pas d'efforts aux assurés sociaux. L'enjeu est clairement de montrer aux jeunes que la médecine générale reste attractive", dit Xavier Bertrand.
Le ministre de la santé, défend l'idée du candidat de l'UMP à l'élection présidentielle de mettre en place une franchise sur les actes médicaux afin de "responsabiliser les patients". "Le montant de la franchise n'est pas encore déterminé et nous tiendrons compte de la situation des plus démunis, des enfants et des personnes gravement malades", explique-t-il.
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COUAC !
Selon l'article ci-dessous, Le Figaro, lui, ne chausse pas de lunettes roses
France: Déficit de la balance des paiements en légère hausse
Au mois de janvier, le déficit de la balance des paiements s’est légèrement accru. Il s’élève à 2,8 milliards d’euros, contre 2,7 milliards en décembre.
D’après les données publiées par la Banque de France, la balance des paiements a enregistré au mois de janvier un déficit courant de 2,8 milliards d’euros en données CVS, contre des déficits de 2,7 milliards en décembre et de 2,3 milliards en novembre.
Le déficit des échanges de biens s’est réduit en janvier. Il s’établit à 2,7 milliards d’euros, contre 3,1 milliards le mois précédent. De son côté, le solde des voyages affiche un excédent de 600 millions d’euros, il est en baisse de 500 millions. L’excédent des revenus, en recul de 0,3 milliard, atteint quant à lui 1,5 milliard d’euros. Enfin, le déficit des transferts courants s’établit à 1,6 milliard d’euros.
Le compte financier fait apparaître des entrées nettes de 21,3 milliards. Les investissements directs français à l’étranger atteignent 8,2 milliards, dont 3,7 milliards d’opérations en capital social principalement vers les États-Unis. Les investissements directs étrangers en France s’élèvent à 5,1 milliards (6,3 milliards en décembre), presque exclusivement du fait d’opérations de prêts et de flux de trésorerie de sociétés non résidentes en faveur de leurs filiales résidentes.
Les investissements de portefeuille donnent lieu à des entrées nettes de 13,6 milliards. Les résidents, vendeurs nets de titres étrangers en décembre 2006, ont repris leurs achats, mais à un rythme modéré (5,0 milliards, essentiellement sous forme d’obligations). Pour leur part, les non-résidents ont acheté des titres français à hauteur de 18,7 milliards, après 18,1 milliards en décembre, dont 6,9 milliards d’actions et titres d’OPCVM, 8,4 milliards d’instruments du marché monétaire, mais seulement 3,4 milliards d’obligations.
Enfin, les « autres investissements » dégagent des entrées nettes de 12,8 milliards en janvier 2007. En particulier, l’endettement net des institutions financières monétaires s’accroît de 19,7 milliards, montant un peu supérieur à leurs achats nets de titres étrangers au cours du mois.
Le déficit des échanges de biens s’est réduit en janvier. Il s’établit à 2,7 milliards d’euros, contre 3,1 milliards le mois précédent. De son côté, le solde des voyages affiche un excédent de 600 millions d’euros, il est en baisse de 500 millions. L’excédent des revenus, en recul de 0,3 milliard, atteint quant à lui 1,5 milliard d’euros. Enfin, le déficit des transferts courants s’établit à 1,6 milliard d’euros.
Le compte financier fait apparaître des entrées nettes de 21,3 milliards. Les investissements directs français à l’étranger atteignent 8,2 milliards, dont 3,7 milliards d’opérations en capital social principalement vers les États-Unis. Les investissements directs étrangers en France s’élèvent à 5,1 milliards (6,3 milliards en décembre), presque exclusivement du fait d’opérations de prêts et de flux de trésorerie de sociétés non résidentes en faveur de leurs filiales résidentes.
Les investissements de portefeuille donnent lieu à des entrées nettes de 13,6 milliards. Les résidents, vendeurs nets de titres étrangers en décembre 2006, ont repris leurs achats, mais à un rythme modéré (5,0 milliards, essentiellement sous forme d’obligations). Pour leur part, les non-résidents ont acheté des titres français à hauteur de 18,7 milliards, après 18,1 milliards en décembre, dont 6,9 milliards d’actions et titres d’OPCVM, 8,4 milliards d’instruments du marché monétaire, mais seulement 3,4 milliards d’obligations.
Enfin, les « autres investissements » dégagent des entrées nettes de 12,8 milliards en janvier 2007. En particulier, l’endettement net des institutions financières monétaires s’accroît de 19,7 milliards, montant un peu supérieur à leurs achats nets de titres étrangers au cours du mois.