Il faut justifier l'usage de nos biens



Le droit de propriété recèle des pièges méconnus:

Vous placez vos économies dans l'achat de votre appartement, plutôt que de les laisser en banque subir l'érosion monétaire. Ce faisant, vous payez d'importants frais de mutation, dont une grande part au fisc. Ensuite vous assumez le paiement de l'impôt foncier, les frais de co propriété etc.

Mais si vous n'habitez pas vous même le local, et si vous ne vous précipitez pas dans la recherche d'un locataire, vous pouvez vous le faire réquisitionner, purement et simplement...

Votre droit de propriété n'est donc pas tout à fait réel, puisqu'il ne vous est accordé que sous condition d'utiliser vos biens, non pas comme bon vous semble, mais bien plutôt comme les Pouvoirs publics le veulent.

Si l'on suit cette logique, il faudra bientôt réquisitionner les voitures peu utilisées par leurs propriétaires, au motif que certains, ne pouvant posséder un véhicule, quel qu'en soit le motif, en auront besoin...

Il faudra aussi interdire les résidences secondaires, laissées vides la majorité du temps.

Le collectivisme forcené caracole bon train.





Quand médiocrité rime avec réalité


Mon excellent confrère Olivier Picard nous dresse la brillante exégèse d'un navet de premier ordre intitulé "La solitude du pouvoir", qui prétendait sans doute faire diversion, face aux frasques minables d'un combat de coqs Copé Fillon, et/ou autres billevesées du même tonneau, dont le déplorable personnel politique de notre triste époque nous abreuve.

L'article est sans complaisance, et je le trouve excellent. 

Mais ne nous méprenons pas: Picard se présente bien comme journaliste politique, aussi son papier ne saurait être confondu avec une simple critique d'œuvre audiovisuelle.

L'analyse présentée donne un éclairage à mon sens lucide, sur la profondeur incommensurable de la médiocrité de la Télévision (toutes chaînes confondues), d'une part, mais aussi et surtout sur l'ineffable et fulgurante personnalité des "personnages" mis en scène.

Comment produire autre chose qu'un navet, avec, pour "matière première" la personnalité et les faits et gestes de divers ectoplasmes, dont le professionnalisme, le charisme, la culture, bref, tous les composants se devant de figurer au rang des capacités de personnes dites de premier plan, sont loin d'être avérés, et je modère mon propos.

L'histoire d'imbéciles sera toujours une imbécile d'histoire, même si, par extraordinaire, elle bénéficiait des prestations d'excellents metteurs en scène, et d'acteurs chevronnés.

J'appelle de mes vœux un futur exploit du genre: La médiatisation télévisuelle de l'élimination machiavélique de DSK  de la scène politique française… Ce ne pourra être pire, et on peut au moins caresser l'espoir de savourer des scènes croustillantes, pour nous changer un moment de la grisaille.

Toutefois, sans contredire le point de vue de Picard, je pense que la médiocrité flagrante de l'œuvre télévisuelle en question n'est que le reflet fidèle du sujet traité et rien de plus. Un reportage objectif, en quelque sorte.

Tristes ragots de village


NO COMMENT

Soin complet !?

Menteurs


Duel Fillon Copé: Des QI de gallinacés



En cette fin novembre 2012, les médias nous abreuvent d'un bien triste feuilleton, qui corrobore l'appellation de "trisomic city" dont j'affuble parfois mon honorable pays natal...

Dans un ouvrage sur la psychologie des hommes politiques, Jean-Pierre Friedman, psychanalyste, écrivait que "le pouvoir est une maladie mentale" (Du pouvoir et des hommes, Michalon, 2002). La guerre actuelle à l'UMP en est une nouvelle illustration, déplore-t-il. "Nous ne sommes plus à l'époque du poison et des coups de poignard, mais on voit là que les ressorts sont les mêmes".../

Le peuple français assiste donc, impuissant (comme toujours), à un combat de coqs sans rime ni raison, qui n'apportera strictement rien à personne, mais qui prouvera (à toutes fins utiles), que la plupart des hommes politiques, s'ils ne sont pas des "malades mentaux", d'un point de vue clinique, sont au minimum de tristes imbéciles.

Et à la réflexion, si mon confrère Friedman a raison, du haut de ses savoirs en matière de psychologie, et sachant que nos "politiques" sont censés nous représenter, par le mandat électif que nous leur aurions confié, et qu'ils sont de ce fait notre quintessence identitaire et culturelle, il y a du souci à se faire, pour le proche avenir, quant à l'emploi du temps des psychiatres.


Age mental: 4 ans

Il existait jadis une émission de télévision, en France, intitulée "l'école des fans", animée par un certain Jacques Martin.

Il s'agissait d'un divertissement familial mettant en scène de jeunes enfants, de 4 à 8 ans, environ, à qui l'animateur proposait de gentils challenges en rapport avec leur âge.

Les parents montaient sur le plateau, de touchants dialogues s'instauraient avec les petits...

En fin d'émission, il s'agissait de désigner le "vainqueur" du concours du jour...

Les enfants étaient "notés", comme des postulants à un titre.

La phase rituelle que prononçait alors Jacques Martin me reste dans l'oreille: "Tout le monde a gagné"

Il s'agissait certes de divertir les petits, et non de les agresser dans une absurde notion de compétition.

Aujourd'hui, entre un certain Fillon et autre Copé, je me retrouve à l'école des fans:

Chacun déclarant "j'ai gagné"

Age mental 4 ans, vous dis-je






















Nuisibles...

Je n'ai jamais osé penser que mes lecteurs puissent me nuire...


Pauvre France

Le président des analphabètes, sans doute...


La culture avance, en France

Le chiffre quatre, indiquant une quantité supérieure à l'unité, doit s'écrire au pluriel, ai-je cru comprendre. D'où le "s" final.

Sans doute devons nous écrire "deuxs", cinqs, sixs, septs, huits, neufs, etc.

Il faudra se faire à la grammaire du 21e...


Quant aux deux "hommes" présentés au féminin, dans le mot "décédées", j'avoue humblement ignorer par quel miracle ils ont pu accéder à cet attribut trans sexuel.



Fotil réformé l'ortografe francèze ?






le radar décrypté


Culpabilisation dernier cri

Connaissiez vous "l'hypovigilance"? 

Voici ce dont il s'agit:



Des machines aveugles et stupides prennent des décisions


Observez bien les deux dépêches ci-dessus. Il est évident que le titre ne correspond pas à l'article. Cela saute particulièrement aux yeux lorsqu'il s'agit d'une mention invitant à saisir un code...

La machine s'est mélangé les pinceaux et nous sort une bourde de première grandeur.

L'ennuyeux c'est que nul ne sait où s'arrête la prise de décision automatique programmée, sujette à ce genre d'aléa, par rapport à la décision pertinente qui peut être prise par une personne humaine normalement responsable de ses actes.

L'inquiétant se fait jour à l'observation de quelques décisions récentes similaires, dans le domaine politique comme dans le domaine judiciaire.

Nous sommes dangereusement soumis à "la machine".

Le visionnaire Orwell avait vu juste.


Analphabètes

La lecture des hiéroglyphes que l'on peut contempler ci dessous me laisse à penser qu'en nos temps de "refondation" de l'Éducation nationale, le moment est peut être venu de "refonder" également notre langue véhiculaire, le français de Molière, Balzac, Hugo, Girardin et autre Littré, en le faisant "migrer", dirais-je, vers une sorte de langage à idéogrammes, débarrassant nos contemporains de l'orthographe et de la syntaxe.

Mon éducation ancienne m'amenant à comprendre de moins en moins, chaque jour qui passe, l'actuel langage d'analphabètes qui s'est répandu ces dernières décennies, je pense qu'un jeu de symboles simplistes, fondés sur une représentation visuelle telle que l'enfant en bas âge est déjà en mesure de l'appréhender, serait sans doute une bonne chose.

Je pense aux générations actuelles et futures, car, pour ma part, le type de hiéroglyphes dont je parle ayant déjà largement cours demeure au delà de mes facultés de perception.

Pensons y.

Out of order

Aujourd'hui, en France, la moitié des dispositifs modernes est en rade. La poudre aux yeux, c'est sûr, mais, question efficacité, on fait mieux.

Vous me direz, avec la bande de zombies qui peuple la rue, quoi de plus normal...

Vive le vingt et unième siècle.

Jadis, quand j'étais en poste, de l'autre côté du rideau de fer, c'était déjà comme çà.

Parlez moi d'innovation, que je rigole...

 

Culpabilisation à outrance

Depuis bien des années déjà, l’œil de l'automobiliste est accoutumé aux petites silhouettes noires, installées çà et là au bord des routes, et qui sont censées être plantées en souvenir de personnes tuées lors d'un accident.

On pouvait comprendre qu'il s'agissait là de l’œuvre des familles ou amis du décédé. "In memoriam", en quelque sorte.

Cela se laissait comprendre, et rappelait même avec quelque pertinence que ce drame "n'arrive pas qu'aux autres".

Personnellement, je trouvais là un peu de voyeurisme, un peu de manque de réserve, voire de pudeur, mais rien de bien exagéré, au bout du compte.

Cette pratique a été récemment récupérée par d'autres que des familles d'accidentés, et on commence à voir fleurir de "petites silhouettes noires", qui singent, "virtuellement" dirais-je, la douleur de familles blessées, en anticipant le terrible événement, histoire, sans doute, de nous suggérer son côté présenté (abusivement) comme inéluctable.

Jugez en par cette photo:

Je doute très fort qu'il s'agisse d'une initiative privée, ne serait-ce qu'à en juger par la facture impeccable de l'objet, un travail de professionnel, à l'évidence. 

La phraséologie est machia-vélique, qui entend culpabiliser à l'avance toute mère de famille qui emmène sa gamine en voiture.

Avis à celles qui conduisent leurs enfants à l'école: Vous êtes des infanticides en puissance!

Et il y en a pour tous les goûts:

On vous promet de finir sur une petite voiture, rien moins... Histoire de vous faire admettre l'idée que, du fait d'être derrière un volant, vous êtes un irresponsable, qui, tôt ou tard, tuera quelqu'un ou s'estropiera lui-même.

Pour que le psychodrame soit complet, il faudrait peut-être ajouter le fac similé de la facture correspondant aux frais médicaux assumés par la Sécurité sociale ou les assurances, ou les deux, pour faire bon poids.

Il ne fallait pas oublier le téléphone mobile, la grande plaie du XXIe qui est la bête noire des obsédés de la sécurité tous azimuts.

Curieusement, le mordu du GPS, qui passe plus de temps l’œil rivé sur son écran collé au pare brise, qu'à regarder la route, ne semble pas, lui, entaché du péché originel galopant qui est en train de se vendre aux automobilistes... J'y remédie immédiatement:

Je me suis laissé aller à penser que les marchands de GPS ont su chloroformer les fondus de la sécurité, pour ne pas être montrés du doigt, quand il est évident que leurs écrans distraient autrement le conducteur que l'audition d'une conversation téléphonique.

La sécurité a le dos large, mais pas pour tout le monde, c'est clair.
Et voici la petite dernière de la série...

Moi aussi, je passe par là tous les jours, et j'en ai réchappé, puisque je suis parvenu à prendre la photo, et à vous la propulser sur Internet sans coup férir.


Ma grand mère, qui n'avait pas toujours un langage aussi châtié que souhaitable, aurait sûrement qualifié cette campagne lamentable "d'argumentation de merde".


Il me reste une modeste suggestion: Renommer le permis de conduire "permis de tuer", pour être cohérents.



Comme çà, assassins pour assassins, on goûtera une petite jouissance en se prenant pour James Bond 007...


L'intox débridée a encore de beaux jours devant elle.








Vous avez dit "n'importe quoi" ?


De mon temps, lorsque le titre d'un article affirmait quelque chose, l'on n'en trouvait pas la négation, ni la contradiction dans le corps du texte.

Or, ici, à moins que je ne comprenne plus la langue française, il apparaîtrait que "se réduire" et "s'accroitre" soient synonymes...

Alors, dites moi si, selon vous, le déficit diminue, ou augmente. Question cruciale, n'est il pas ?

L'apologie de l'obscurantisme


Ce genre de message publicitaire cumule les imbécillités. D'abord, sur le simple plan de l'orthographe, le mot français "événement" s'écrit avec deux accents aigus.

Quant  à la définition de ce terme, elle ne peut correspondre à une manifestation d'ordre commercial. Un "événement" se constituant d'une conjonction de faits fortuits.

Big brother détourne la langue et fabrique ainsi des légions d'esclaves, qui, ne comprenant plus rien à rien, sont réduits à obéir aveuglément à toutes sortes d'ukases.

Réveillez vous...


Où est le format mesquin ?


A n'en pas douter, le "format mesquin" règne dans les prétendues synapses des spécialistes du marketing qui abrutissent le peuple à coups d'arguments dénués de signification, aussi bien que le font les politiciens.

Que quelqu'un connaissant à minima notre excellente langue française me dise ce que l'on doit comprendre à la lecture de "format généreux" sur le flacon d'un produit d'entretien.

Vive "trisomic city"

Paso Doble ou tango argentin...



Certains s'interrogent pour connaître les véritables causes du "mal français", qui fait que le pays n'avance plus, c'est le moins que l'on puisse dire, et même qu'il recule gaillardement par rapport au reste du monde.

On aurait dit à mon père qu'un jour la société des automobiles Peugeot ferait faillite, ou quasi, il aurait eu bien du mal à le croire.

Autres temps, autres mœurs, certes, mais franchement, aujourd'hui, il faut être sérieusement aveugle ou encore bien chloroformé pour ne pas comprendre que le citoyen est mené en bateau sur toute la ligne, à longueur de journée, par une clique de politicards incapables d'un côté, et vendus au grand capitalisme, de l'autre.

Il y a cinq ans, un certain Sarkozy s'est fait élire en nous vendant la lune, et, parvenu à ses fins, il a pris et fait prendre diverses mesures, certaines bonnes, certaines moins.

A quoi assiste-t-on, aujourd'hui ?  Son successeur, qui se prétend élu du peuple, mais qui se conduit essentiellement en adversaire du prédécesseur, n'a de cesse de défaire tout ce qui a été fait auparavant, le bon comme le mauvais…

Un coup à bâbord, un coup à tribord…

C'est à force de louvoyer que le navire va droit vers le naufrage.

On manque de gens sérieux, c'est sûr.

Pour terminer sur une note tragi comique: Prenez patience, vous que les décisions de l'équipe Hollande horrifient: Dans cinq ans, tout sera remis à plat, et on connaîtra d'autres avatars...





Google drague à côté de ses pompes


Lisez le fac-similé de la lettre de retape que m'adresse Google. Vous y apprécierez la pertinence du thème: On m'écrit bien en ma qualité de journaliste, à en croire l'en-tête, mais le rédacteur doit être bien analphabète pour me proposer des actions commerciales...

Comment, s'adressant à un professionnel de l'information, peut-on lui parler de ses "clients", de ses "produits", de son "établissement" ???

Le spam n'a plus de limites, qui nous parvient sous formes de SMS, de courriels pourris, de messages vocaux où l'on entend des voix-robots singeant des humains.

Même l'honnête courrier papier par voie postale n'échappe pas à cette épidémie.

Détail truculent: L'adresse à laquelle on m'écrit se situe dans une bourgade bien paysanne, peuplée essentiellement de vaches et autres animaux de ferme. Si je devais compter sur des "internautes", par ce canal, je serais bien frustré...

Il y a des jours on le "n'importe quoi" agace.

Oh, cela me passera, mais celui qui aura l'outrecuidance (et le courage) de m'affronter face à face en entendra pour son grade.

Didier FERET

Ah la vache !


Sur le mensonge public

Je vous répercute un billet dont je ne suis pas l'auteur (une fois n'est pas coutume), mais qui m'a suffisamment interpellé par son bon sens.

Il serait judicieux de s'y mettre en nombre...

cliquez ici

Liberté égalité fraternité


Les symboles de la république implantés sur la voie publique sont sans équivoque.

Voyez cette splendide illustration: La rue de la Liberté est une impasse, et il est interdit d'en user. Cela se passe de commentaires.

Je présume que l'égalité s'entend par le collectivisme forcené qui nous échoit quotidiennement, et que la fraternité est honorée par des CRS ou assimilé...

A bon entendeur.

Vous avez dit "Analyse comportementale ?"



Çà va mal !!!! Et même pire encore: Certains gros cochons regardent par le trou de la serrure, jusque sous les jupes de vos femmes, ou encore mieux !
(Voir le dernier lien, tout en bas de l'article)


Pour commencer:

On le voit bien: Les "politiques" ne contrôlent plus grand chose, si tant est qu'ils aient jamais assumé, dans le passé, les "responsabilités" qu'ils se vantent de prendre.

A l'évidence, ils sont tout occupés, 7 jours sur 7, 365 jours par an, et chaque année qui passe, à organiser leur future réélection et rien d'autre, ce qui est leur unique véritable objectif. Ils nous donnent le change à grands coups de promesses toujours mensongères, de lois démagogiques et contradictoires, de gesticulations, effets d'annonce, de démentis etc.

Leur démarche ne le cède en rien aux mouvements du paso doble: Un pas en avant, un pas de côté, un pas en arrière…

Toujours en retard d'un wagon (au moins), sur la survenance des événements, comme on l'a vu lors de la canicule de 2003 où "des mesures" ont été prises… après coup, pour de futures canicules, certainement. Ben voyons !

Il est devenu évident que nos chers élus, édiles de la nation, tous autant qu'ils sont, de droite, de gauche, ou d'horizons à géométrie variable, titulaires d'honorables mandats qu'ils disent tenir du peuple, desquels ils prétendent tirer une "légitimité", ne sont que de pitoyables théâtreux, dont le professionnalisme, même en cette matière, laisse à désirer.

Les médias regorgent de leurs exploits, et des petites (et grosses) vacheries qu'ils s'infligent.

Le monde actuel est devenu un triste Clochemerle, qui fait dans le tragi comique: Le comique pour ces braves gens, et le tragique pour le peuple.

Les "indignations" populaires, les pétitions, les grèves, bref, le frémissement du peuple les laissent, en vérité, de marbre, ne déclenchant çà et là que quelques bonnes déclarations bien démagogiques, comme celle, par exemple, qui nous annonce que Big Brother renflouera une entreprise notoirement en faillite, avec l'argent du contribuable, histoire de faire croire que l'on se préoccupe de l'emploi.


Les banques, qui ont joué au casino de la bourse des fortunes amassées en confisquant les économies de chacun et de tout le monde, savent faire faillite en douce, comme le Crédit Lyonnais en 1993, ou Dexia en 2011, et savent aussi nous expliquer tout à la fois que ce n'est jamais leur faute, et que l'on sera quand même contraints de les renflouer, faute de quoi elle fermeront leurs portes, en nous volant ce qu'il pourra nous rester de disponible.

N'empêche que, au jour le jour, si on leur doit quelque 25 €, elles savent nous adresser une lettre recommandée avec mise en demeure de rembourser dare dare… (ceci à nos frais).

Le système bancaire est quasi meilleur comédien que le système politique: Il a réussi à faire gober à tout le monde qu'un des siens, la Société Générale, a pu laisser s'évaporer la bagatelle de quelque 5 ou 6 milliards d'euros, sans le faire exprès et sans s'en apercevoir…

Le pot aux roses découvert, on a fait porter le chapeau à un simple individu… Comprenez l'énormité de la farce: Kerviel jouait avec les gros sous de qui ? De son patron, non ?

Qui était propriétaire des fonds perdus ? M. Kerviel ? Non: La banque.

Qui a été condamné ? Celui qui a failli à tous ses devoirs de prudence, c'est à dire l'établissement bancaire, et personne d'autre, ou le lampiste ? Tout le monde connaît la réponse. Transformez vous en Arsène Lupin, et le jour J, faites condamner votre chauffeur ! Bravo. Vous prenez un autre chauffeur et continuez à jouir en paix du produit de vos larcins.

Mais tout ceci ne constitue que la partie perceptible en trompe l'œil de la Commedia dell'arte.


Il se développe de notre temps, un système d'oppression encore bien plus pernicieux que le "flicage" policier, l'incurie des élus ou la désinvolture des banques: La pression permanente du marketing sauvage envers le citoyen.

Il ne passe pas de jour où chacun d'entre nous reçoive force sollicitations non réclamées, lui vantant des "offres", plus ou moins mirobolantes, accompagnées de soi-disant avantages "gratuits" en tous genres. ("offre soumise à condition")

Un exemple: J'achète, d'occasion, une voiture banale. Quelques mois après cet achat, je reçois par la poste des publicités émanant du concessionnaire national de la marque… Ce phénomène, pour n'être pas tout nouveau, est quand même systématisé depuis peu. De la fin des années 90 environ.

L'explication: Les fichiers des titulaires de cartes grises, tenus par des services officiels de l'État, sont gaillardement vendus aux distributeurs de voitures afin de permettre à ces derniers d'organiser leur battage publicitaire. Pas de petits bénéfices.

Il est devenu quasi impossible de mener la moindre action, sans qu'elle déclenche une pluie de propositions censées nous rendre service, mais qui, en réalité, montre que nous sommes surveillés, espionnés, en permanence et de toutes parts.

Le plus terrible, c'est que ces sinistres exploiteurs du peuple que sont les tenants du marketing commencent à très bien maîtriser les forces de leur scientocratie, et sont devenus experts dans la vente du "consentement": Personne, pour ainsi dire, ne bronche. Tout le monde semble trouver cela normal.

Récemment, je reçois un appel en phonie, émanant de mon opérateur en téléphonie mobile, qui m'informe que selon les observations collectées au niveau de l'usage que je fais de mon portable, mon forfait en cours ne serait plus adapté à mes besoins. Il me faudrait, paraît-il, souscrire à une nouvelle "offre"…

Banal, me direz vous. Pourtant, dans mon ressenti, j'ai pensé "criminel", ou, à tout le moins, délictueux, et, en tous cas, fort intrusif.

A la lecture de ma réaction, vous me penseriez peut-être quelque peu paranoïaque, mais si vous vous donnez la peine de réfléchir un peu, vous ne pourrez manquer de discerner tout le vice que révèlent ces interventions de nos prestataires de services.

Pour que l'on se permette de m'annoncer, en toute apparente candeur, que l'on a noté une distorsion entre l'usage que je fais de mon appareil, et l'usage auquel ces messieurs le subodoraient destiné entre mes mains, il a fallu que l'on m'espionne, que l'on "trace" mes faits et gestes, en l'occurrence. Une filature policière de type KGB, en quelque sorte.

Pour un peu, j'aurais pu m'attendre à ce que l'on me sorte l'itinéraire détaillé de mes derniers déplacements.

D'ailleurs cela m'est arrivé une fois auparavant: "On" m'a indiqué avoir noté que je me rendais souvent dans tel pays étranger, qu'on en avait conclu que j'étais un "frontalier", et que l'on me proposait en conséquence une gamme de prestations prétendument adaptées à mon cas…

Je n'ai pas pris la peine d'expliquer à ces olibrius que c'est ma secrétaire qui habite le pays d'à côté, et que, ayant confiance en elle, je lui laisse user de mon portable professionnel. De toutes manières, j'insiste: Je suis seul juge de ce que je fais de mon matériel et cela ne regarde strictement personne.

Je me vois mal demander à ma femme pourquoi elle appelle tel ou tel numéro (après avoir subrepticement subtilisé un moment son poste, dans son sac à main, pour en vérifier l'historique)

Cette intrusion permanente dans la vie quotidienne des citoyens engendre un harcèlement permanent, sous forme "d'offres", plus ou moins honnêtes, que le commun des mortels ne discerne pas comme le résultat d'un fichage, d'un flicage, d'un énormissime abus.

La cerise sur le gâteau, dans ce genre de manipulation, c'est que les zombies vocaux des "centres d'appel", dressés comme des singes, ont le culot de vous déclarer froidement qu'ils vous appellent "dans votre intérêt", sous prétexte qu'on se serait aperçu que vous payez trop cher, et que, par grandeur d'âme, sans doute, on vous propose gentiment d'y remédier…

"Dans votre intérêt" me rappelle que les radars et les caméras aux carrefours sont censés nous dénoncer aux flics "pour notre sécurité". Ah, Tartuffe !

Vous connaissez beaucoup d'entreprises qui paieraient du personnel chargé de faire savoir aux clients "qu'on leur prend trop cher", et qu'on va diminuer leur facture ?

Le dramatique réside dans la banalisation de ces comportements, aux yeux de M.Tout le monde, qui n'y voit pas malice, et par laxisme ou maladresse, tombe dans le panneau à tout bout de champ.

Si l'on n'y prend pas garde, par quelque réflexe de prudence, de dignité, et, in fine, de liberté, notre vie quotidienne, privée, professionnelle, familiale, devient le terrain d'exploitation des prédateurs, et peut, à la longue constituer une pression, un stress lourd, jusqu'à l'intolérable, sans compter les déconvenues financières.

Dans le même ordre d'idées, j'ai constaté que certains fournisseurs d'accès sur Internet, et notamment ceux qui vous délivrent des adresses électroniques soit disant "gratuites" (email) espionnent en permanence le trafic, à l'aide de robots indétectables.

Ils savent les sujets des messages reçus et envoyés, et s'en servent pour afficher sur votre logiciel de gestion du courrier, des messages publicitaires censés correspondre à vos ordres de préoccupations.

N'est-ce pas là une ingérence aussi soviétique que kafkaïenne dans votre vie ?

Sur un mode plus ubuesque, la manie du fichage et du classement forcené produit parfois des quiproquos relativement comiques. J'ai récemment publié un article de facture politico économique, sur un blog, et, pour des raisons de style qui me sont propres, j'ai usé, dans le titre du terme "syndrome".

Logiquement, vu son contenu, l'article aurait dû être catalogué "économie", ou "finance", ou "politique", ce qui était le sujet traité. Mais figurez vous qu'il n'en fut rien. Le terme "syndrome", au sens propre, relevant de l'univers du médical, mon papier s'est fait propulser au sein de la rubrique "santé", rien moins.

Sans doute, ce jour là, le robot informatique avait le hoquet, qui n'a scanné que le titre et est passé à sa victime suivante. A moins que, ne connaissant que des modes d'expression primaires, le charabia des SMS, il n'ait pas su lire ma prose, exprimée, elle, en véritable langue française, mode d'expression sans doute en voie de disparition.

Cet état de fait me fait penser à la tragique comédie qui est exprimée dans l'excellent film "Brazil" où un aléa bassement matériel a poussé la machine à s'emballer, broyant sans la moindre attention le destin d'un innocent.

L'analyse "comportementale" permanente, et son exploitation débridée et incontrôlée à laquelle se livrent les prestataires de services devenus quasi incontournables à notre époque représente une inquisition pire que celle que dénonce périodiquement le peuple à propos des manipulations touchant aux hommes politiques ou au maintien de l'ordre: Police gendarmerie, et tout leur "underground".

D'autant que (voir notamment affaire Ikea) de nombreuses collusions se font jour, à propos de l'usage parallèle qui est fait des fichiers policiers et autres, de la part de divers enquêteurs en position plus ou moins légale, et au bénéfice de dirigeants d'entreprises.

On en est rendus bien au delà des films policiers de l'époque Ventura et Gabin, où les malfrats avaient un code d'honneur. Si çà continue (si ce n'est déjà fait), la flicaille vendra ses fichiers à la pègre, sous couleur sans doute d'infiltration de réseaux supposés terroristes.

Pour le moment, il est d'ores et déjà avéré que les "officiels" vendent nos fichiers à des "privés", dans un but de lucre mutuel. J'imagine le jour où la police vendra les coordonnées d'un présumé criminel notoire difficile à coincer, à un quelconque tueur à gages, histoire d'assainir la société, nous dira-t-on.

Désormais, depuis l'intrusion de l'informatique généralisée, le "fichier" est nettement plus dangereux que la matraque ou l'arme à feu.

La "tendance", au XXIe, dans un premier temps, semble nous indiquer que les marchands du temple, pour mieux nous fourguer leurs services et marchandises, s'instaurent chaque jour davantage espions, s'insinuent dans notre vie privée, singeant les mœurs d'une "police politique" plus corrosive que celle décrite par Orwell, et en parfaite connivence avec les pouvoirs en place.

Car le vrai pouvoir, contrairement aux croyances encore engendrées par le chloroforme largement distillé au peuple, n'est pas aux mains de ceux qui se prétendent "dirigeants", se drapant dans une dignité de pacotille.

Le vrai pouvoir, omniprésent, corrosif, tentaculaire, mortel, au bout du compte, porte un vilain nom d'argot, mais ce vocable lui va bien: Le fric.

Toutes ces mascarades, ces tricheries, ces tracasseries permanentes n'ont qu'un but: Nous extraire tout ce que nous pouvons payer, sans vergogne, sou par sou s'il le faut, pour former et développer la fortune d'entités d'ores et déjà multi milliardaires.

Les riches vivent des pauvres, et non l'inverse, c'est un lieu commun, mais, dans un passé qui n'est pas encore très lointain, les riches voleurs n'avaient pas encore trouvé le moyen d'insinuer leurs sales pattes dans nos poches, voire sous les jupes de nos femmes, directement et à tout moment. Maintenant, c'est fait.

Nous sommes au royaume des pickpockets, et les airs sereins de nos voleurs font la preuve par l'absurde de leur qualité de bandits. Une "gueule d'honnête homme" ne constitue-t-elle pas l'essentiel du fonds de commerce de l'escroc ?

Décidément, dans ce décor cauchemardesque, Ali Baba, aidé de ses pauvres quarante sbires, fait piètre figure: Un apprenti.


ET A PROPOS D'ESPIONNAGE TOUS AZIMUTS DE SIMPLES PARTICULIERS, VOICI UN EXEMPLE QUI N'EST PAS PIQUÉ DES VERS...






Malades mentaux

Voici deux papiers, pêchés au jour le jour, dans la Presse.

L'un nous promet d'être tous fichés,

L'autre nous promet d'être grillés vifs à l'occasion de la troisième (et décisive) guerre mondiale.

Ils sont rassurants, ces salauds !

Vous me direz, mes chers semblables, que çà fait des décennies que vous votez pour ces fous furieux... Alors: C'est bien fait !!!

Ils savent vendre "au même prix pour tous"

Superbes, les grands gourous du marketing:

Ils se vantent parfois de vendre "au même prix pour tous", et en font un argument commercial.


Doit-on comprendre que le reste du temps, ils ont coutume d'ajuster leur tarif client par client?

En fonction des possibilités de chacun, sans doute...


Puisque l'on voit de telles publicités dans des vitrines, il nous faut en déduire que la Répression des fraudes est bien d'accord...

Curieux, quand même

Les progès de la culture française











De mon temps, il convenait de mettre un "s" au mot "candidat" s'agissant du pluriel.

Sans doute, mes connaissances de notre langue maternelle sont à revoir.

Je ne doute pas que les professeurs contemporains, aptes à former les étrangers à l'usage du Français auront la mansuétude de dispenser leur savoir à de simples autochtones tels que moi.

Le mot "supportaire" remplace sans doute avantageusement le mot anglais "supporter", mais je ne l'ai pas trouvé dans le Littré. Je vais devoir me recycler.






DIVERTISSEMENT:


La définition du mot "divertissement", que m'enseigna mon instituteur à l'époque où j'ai obtenu mon Certificat d'études primaires ne me laisse pas à penser que l'envoi de lettres de menaces à des personnalités politiques exerçant des fonctions officielles puisse être ainsi qualifié.

Sans doute, à nouveau, suis-je mal informé.


Mon Français est à revoir !










Le fichier des "honnêtes gens"

La dernière trouvaille de Big Brother porte un joli nom:

Le "fichier des honnêtes gens".

J'avoue que je n'y aurais pas forcément pensé, même en écrivant mes romans les plus noirs...


Donc, il nous faudrait croire que la flicaille, non contente de ficher les malfrats, "pour notre sécurité", vas nous ficher également, dans le même but...

De mon temps (juste après la seconde guerre mondiale), celui qui aurait sorti une pareille fable se serait entendu rétorquer: "Raconte çà à un cheval de bois, et il te refilera une ruade"...

Bientôt, de "gentils poulets", fourrant un pauvre diable au cachot pour la nuit, lors des gardes à vue dont ils sont si friands, lui déclareront: "On te met sous les verrous, comme çà, tu seras sûr de ne pas être agressé..."

Je raconte depuis bientôt 70 ans que notre prétendue civilisation file un mauvais coton... Je vous aurai prévenus.

Lisez ici un excellent article sur le thème:

http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2012/02/01/claude-gueant-va-ficher-les-honnetes-gens/#xtor=RSS-3208







Certains cessent de voler...

Puisque l'actualité nous enseigne que certains établissements sont capables de cesser de voler, je me permets un vœu pieux:

Et les banques ?

les français savent être des c... (pardon: des pigeons !)

Je n'ai pas écrit qu'un grand nombre de mes compatriotes puisse être C... mais je confesse l'avoir pensé. Comme la "police de la pensée" n'a pas encore été instituée (ce qui ne saurait tarder), je ne risque encore rien.

Voyez un peu: L'ineffable "opérateur Free" lance une offre fracassante, histoire de récupérer des millions d'euros sur le dos de la concurrence, et, dans la foulée, le bon peuple se rue dessus, bille en tête, comme à l'abattoir.

Résultat des courses: çà foire ! Ben voyons...

Des centaines de milliers de déçus, d'enquiquinés, qui sont allés se fourrer sans réfléchir une seconde dans une galère pas possible.

Méchamment, je déclare: "C'est bien fait pour leur pomme".

Les politiques doivent bien se marrer, car ils sont là en présence d'une belle démo de manipulation du peuple. A moins qu'ils ne rigolent jaune, par comparaison, car leur dernier coup foireux: La grippe, n'a pas connu un tel succès dans l'absurde.

Faudra prendre des cours de marketin
g et de communication, les gars !

Bravo, les Français: Je vous décerne la palme de la bêtise hissée au rang d'institution. Persévérez: Il y a encore des coups de pied au c.. à venir, et vous avez l'air d'aimer.

Il y en a qui me traitaient d'extrém
iste lorsque que je surnommais, par dérision, mon pays natal "trisomic city"... Ils déchanteront: On y vient.

Quoi qu'il en soit, avec la "crise de la dette" et autres fariboles, on n'est pas à une escroquerie près.

Cela me rappelle la facture d'avoir que m'a adressé Orange, lors de ma résiliation définitive, et qui disait: "Sera déduit de votre prochaine facture". Vous pensez bien que pour dix euros, je n'ai même pas passé une lettre recommandée. Je me suis laisser voler dix euros. La loi appelle cela "vol qualifié"...

Multipliez moi dix euros par des centaines de milliers...

La caverne d'Ali Baba ne recèle que quarante voleurs. De nos jours, on fait mieux.