Vous avez dit "Analyse comportementale ?"



Çà va mal !!!! Et même pire encore: Certains gros cochons regardent par le trou de la serrure, jusque sous les jupes de vos femmes, ou encore mieux !
(Voir le dernier lien, tout en bas de l'article)


Pour commencer:

On le voit bien: Les "politiques" ne contrôlent plus grand chose, si tant est qu'ils aient jamais assumé, dans le passé, les "responsabilités" qu'ils se vantent de prendre.

A l'évidence, ils sont tout occupés, 7 jours sur 7, 365 jours par an, et chaque année qui passe, à organiser leur future réélection et rien d'autre, ce qui est leur unique véritable objectif. Ils nous donnent le change à grands coups de promesses toujours mensongères, de lois démagogiques et contradictoires, de gesticulations, effets d'annonce, de démentis etc.

Leur démarche ne le cède en rien aux mouvements du paso doble: Un pas en avant, un pas de côté, un pas en arrière…

Toujours en retard d'un wagon (au moins), sur la survenance des événements, comme on l'a vu lors de la canicule de 2003 où "des mesures" ont été prises… après coup, pour de futures canicules, certainement. Ben voyons !

Il est devenu évident que nos chers élus, édiles de la nation, tous autant qu'ils sont, de droite, de gauche, ou d'horizons à géométrie variable, titulaires d'honorables mandats qu'ils disent tenir du peuple, desquels ils prétendent tirer une "légitimité", ne sont que de pitoyables théâtreux, dont le professionnalisme, même en cette matière, laisse à désirer.

Les médias regorgent de leurs exploits, et des petites (et grosses) vacheries qu'ils s'infligent.

Le monde actuel est devenu un triste Clochemerle, qui fait dans le tragi comique: Le comique pour ces braves gens, et le tragique pour le peuple.

Les "indignations" populaires, les pétitions, les grèves, bref, le frémissement du peuple les laissent, en vérité, de marbre, ne déclenchant çà et là que quelques bonnes déclarations bien démagogiques, comme celle, par exemple, qui nous annonce que Big Brother renflouera une entreprise notoirement en faillite, avec l'argent du contribuable, histoire de faire croire que l'on se préoccupe de l'emploi.


Les banques, qui ont joué au casino de la bourse des fortunes amassées en confisquant les économies de chacun et de tout le monde, savent faire faillite en douce, comme le Crédit Lyonnais en 1993, ou Dexia en 2011, et savent aussi nous expliquer tout à la fois que ce n'est jamais leur faute, et que l'on sera quand même contraints de les renflouer, faute de quoi elle fermeront leurs portes, en nous volant ce qu'il pourra nous rester de disponible.

N'empêche que, au jour le jour, si on leur doit quelque 25 €, elles savent nous adresser une lettre recommandée avec mise en demeure de rembourser dare dare… (ceci à nos frais).

Le système bancaire est quasi meilleur comédien que le système politique: Il a réussi à faire gober à tout le monde qu'un des siens, la Société Générale, a pu laisser s'évaporer la bagatelle de quelque 5 ou 6 milliards d'euros, sans le faire exprès et sans s'en apercevoir…

Le pot aux roses découvert, on a fait porter le chapeau à un simple individu… Comprenez l'énormité de la farce: Kerviel jouait avec les gros sous de qui ? De son patron, non ?

Qui était propriétaire des fonds perdus ? M. Kerviel ? Non: La banque.

Qui a été condamné ? Celui qui a failli à tous ses devoirs de prudence, c'est à dire l'établissement bancaire, et personne d'autre, ou le lampiste ? Tout le monde connaît la réponse. Transformez vous en Arsène Lupin, et le jour J, faites condamner votre chauffeur ! Bravo. Vous prenez un autre chauffeur et continuez à jouir en paix du produit de vos larcins.

Mais tout ceci ne constitue que la partie perceptible en trompe l'œil de la Commedia dell'arte.


Il se développe de notre temps, un système d'oppression encore bien plus pernicieux que le "flicage" policier, l'incurie des élus ou la désinvolture des banques: La pression permanente du marketing sauvage envers le citoyen.

Il ne passe pas de jour où chacun d'entre nous reçoive force sollicitations non réclamées, lui vantant des "offres", plus ou moins mirobolantes, accompagnées de soi-disant avantages "gratuits" en tous genres. ("offre soumise à condition")

Un exemple: J'achète, d'occasion, une voiture banale. Quelques mois après cet achat, je reçois par la poste des publicités émanant du concessionnaire national de la marque… Ce phénomène, pour n'être pas tout nouveau, est quand même systématisé depuis peu. De la fin des années 90 environ.

L'explication: Les fichiers des titulaires de cartes grises, tenus par des services officiels de l'État, sont gaillardement vendus aux distributeurs de voitures afin de permettre à ces derniers d'organiser leur battage publicitaire. Pas de petits bénéfices.

Il est devenu quasi impossible de mener la moindre action, sans qu'elle déclenche une pluie de propositions censées nous rendre service, mais qui, en réalité, montre que nous sommes surveillés, espionnés, en permanence et de toutes parts.

Le plus terrible, c'est que ces sinistres exploiteurs du peuple que sont les tenants du marketing commencent à très bien maîtriser les forces de leur scientocratie, et sont devenus experts dans la vente du "consentement": Personne, pour ainsi dire, ne bronche. Tout le monde semble trouver cela normal.

Récemment, je reçois un appel en phonie, émanant de mon opérateur en téléphonie mobile, qui m'informe que selon les observations collectées au niveau de l'usage que je fais de mon portable, mon forfait en cours ne serait plus adapté à mes besoins. Il me faudrait, paraît-il, souscrire à une nouvelle "offre"…

Banal, me direz vous. Pourtant, dans mon ressenti, j'ai pensé "criminel", ou, à tout le moins, délictueux, et, en tous cas, fort intrusif.

A la lecture de ma réaction, vous me penseriez peut-être quelque peu paranoïaque, mais si vous vous donnez la peine de réfléchir un peu, vous ne pourrez manquer de discerner tout le vice que révèlent ces interventions de nos prestataires de services.

Pour que l'on se permette de m'annoncer, en toute apparente candeur, que l'on a noté une distorsion entre l'usage que je fais de mon appareil, et l'usage auquel ces messieurs le subodoraient destiné entre mes mains, il a fallu que l'on m'espionne, que l'on "trace" mes faits et gestes, en l'occurrence. Une filature policière de type KGB, en quelque sorte.

Pour un peu, j'aurais pu m'attendre à ce que l'on me sorte l'itinéraire détaillé de mes derniers déplacements.

D'ailleurs cela m'est arrivé une fois auparavant: "On" m'a indiqué avoir noté que je me rendais souvent dans tel pays étranger, qu'on en avait conclu que j'étais un "frontalier", et que l'on me proposait en conséquence une gamme de prestations prétendument adaptées à mon cas…

Je n'ai pas pris la peine d'expliquer à ces olibrius que c'est ma secrétaire qui habite le pays d'à côté, et que, ayant confiance en elle, je lui laisse user de mon portable professionnel. De toutes manières, j'insiste: Je suis seul juge de ce que je fais de mon matériel et cela ne regarde strictement personne.

Je me vois mal demander à ma femme pourquoi elle appelle tel ou tel numéro (après avoir subrepticement subtilisé un moment son poste, dans son sac à main, pour en vérifier l'historique)

Cette intrusion permanente dans la vie quotidienne des citoyens engendre un harcèlement permanent, sous forme "d'offres", plus ou moins honnêtes, que le commun des mortels ne discerne pas comme le résultat d'un fichage, d'un flicage, d'un énormissime abus.

La cerise sur le gâteau, dans ce genre de manipulation, c'est que les zombies vocaux des "centres d'appel", dressés comme des singes, ont le culot de vous déclarer froidement qu'ils vous appellent "dans votre intérêt", sous prétexte qu'on se serait aperçu que vous payez trop cher, et que, par grandeur d'âme, sans doute, on vous propose gentiment d'y remédier…

"Dans votre intérêt" me rappelle que les radars et les caméras aux carrefours sont censés nous dénoncer aux flics "pour notre sécurité". Ah, Tartuffe !

Vous connaissez beaucoup d'entreprises qui paieraient du personnel chargé de faire savoir aux clients "qu'on leur prend trop cher", et qu'on va diminuer leur facture ?

Le dramatique réside dans la banalisation de ces comportements, aux yeux de M.Tout le monde, qui n'y voit pas malice, et par laxisme ou maladresse, tombe dans le panneau à tout bout de champ.

Si l'on n'y prend pas garde, par quelque réflexe de prudence, de dignité, et, in fine, de liberté, notre vie quotidienne, privée, professionnelle, familiale, devient le terrain d'exploitation des prédateurs, et peut, à la longue constituer une pression, un stress lourd, jusqu'à l'intolérable, sans compter les déconvenues financières.

Dans le même ordre d'idées, j'ai constaté que certains fournisseurs d'accès sur Internet, et notamment ceux qui vous délivrent des adresses électroniques soit disant "gratuites" (email) espionnent en permanence le trafic, à l'aide de robots indétectables.

Ils savent les sujets des messages reçus et envoyés, et s'en servent pour afficher sur votre logiciel de gestion du courrier, des messages publicitaires censés correspondre à vos ordres de préoccupations.

N'est-ce pas là une ingérence aussi soviétique que kafkaïenne dans votre vie ?

Sur un mode plus ubuesque, la manie du fichage et du classement forcené produit parfois des quiproquos relativement comiques. J'ai récemment publié un article de facture politico économique, sur un blog, et, pour des raisons de style qui me sont propres, j'ai usé, dans le titre du terme "syndrome".

Logiquement, vu son contenu, l'article aurait dû être catalogué "économie", ou "finance", ou "politique", ce qui était le sujet traité. Mais figurez vous qu'il n'en fut rien. Le terme "syndrome", au sens propre, relevant de l'univers du médical, mon papier s'est fait propulser au sein de la rubrique "santé", rien moins.

Sans doute, ce jour là, le robot informatique avait le hoquet, qui n'a scanné que le titre et est passé à sa victime suivante. A moins que, ne connaissant que des modes d'expression primaires, le charabia des SMS, il n'ait pas su lire ma prose, exprimée, elle, en véritable langue française, mode d'expression sans doute en voie de disparition.

Cet état de fait me fait penser à la tragique comédie qui est exprimée dans l'excellent film "Brazil" où un aléa bassement matériel a poussé la machine à s'emballer, broyant sans la moindre attention le destin d'un innocent.

L'analyse "comportementale" permanente, et son exploitation débridée et incontrôlée à laquelle se livrent les prestataires de services devenus quasi incontournables à notre époque représente une inquisition pire que celle que dénonce périodiquement le peuple à propos des manipulations touchant aux hommes politiques ou au maintien de l'ordre: Police gendarmerie, et tout leur "underground".

D'autant que (voir notamment affaire Ikea) de nombreuses collusions se font jour, à propos de l'usage parallèle qui est fait des fichiers policiers et autres, de la part de divers enquêteurs en position plus ou moins légale, et au bénéfice de dirigeants d'entreprises.

On en est rendus bien au delà des films policiers de l'époque Ventura et Gabin, où les malfrats avaient un code d'honneur. Si çà continue (si ce n'est déjà fait), la flicaille vendra ses fichiers à la pègre, sous couleur sans doute d'infiltration de réseaux supposés terroristes.

Pour le moment, il est d'ores et déjà avéré que les "officiels" vendent nos fichiers à des "privés", dans un but de lucre mutuel. J'imagine le jour où la police vendra les coordonnées d'un présumé criminel notoire difficile à coincer, à un quelconque tueur à gages, histoire d'assainir la société, nous dira-t-on.

Désormais, depuis l'intrusion de l'informatique généralisée, le "fichier" est nettement plus dangereux que la matraque ou l'arme à feu.

La "tendance", au XXIe, dans un premier temps, semble nous indiquer que les marchands du temple, pour mieux nous fourguer leurs services et marchandises, s'instaurent chaque jour davantage espions, s'insinuent dans notre vie privée, singeant les mœurs d'une "police politique" plus corrosive que celle décrite par Orwell, et en parfaite connivence avec les pouvoirs en place.

Car le vrai pouvoir, contrairement aux croyances encore engendrées par le chloroforme largement distillé au peuple, n'est pas aux mains de ceux qui se prétendent "dirigeants", se drapant dans une dignité de pacotille.

Le vrai pouvoir, omniprésent, corrosif, tentaculaire, mortel, au bout du compte, porte un vilain nom d'argot, mais ce vocable lui va bien: Le fric.

Toutes ces mascarades, ces tricheries, ces tracasseries permanentes n'ont qu'un but: Nous extraire tout ce que nous pouvons payer, sans vergogne, sou par sou s'il le faut, pour former et développer la fortune d'entités d'ores et déjà multi milliardaires.

Les riches vivent des pauvres, et non l'inverse, c'est un lieu commun, mais, dans un passé qui n'est pas encore très lointain, les riches voleurs n'avaient pas encore trouvé le moyen d'insinuer leurs sales pattes dans nos poches, voire sous les jupes de nos femmes, directement et à tout moment. Maintenant, c'est fait.

Nous sommes au royaume des pickpockets, et les airs sereins de nos voleurs font la preuve par l'absurde de leur qualité de bandits. Une "gueule d'honnête homme" ne constitue-t-elle pas l'essentiel du fonds de commerce de l'escroc ?

Décidément, dans ce décor cauchemardesque, Ali Baba, aidé de ses pauvres quarante sbires, fait piètre figure: Un apprenti.


ET A PROPOS D'ESPIONNAGE TOUS AZIMUTS DE SIMPLES PARTICULIERS, VOICI UN EXEMPLE QUI N'EST PAS PIQUÉ DES VERS...






Malades mentaux

Voici deux papiers, pêchés au jour le jour, dans la Presse.

L'un nous promet d'être tous fichés,

L'autre nous promet d'être grillés vifs à l'occasion de la troisième (et décisive) guerre mondiale.

Ils sont rassurants, ces salauds !

Vous me direz, mes chers semblables, que çà fait des décennies que vous votez pour ces fous furieux... Alors: C'est bien fait !!!

Ils savent vendre "au même prix pour tous"

Superbes, les grands gourous du marketing:

Ils se vantent parfois de vendre "au même prix pour tous", et en font un argument commercial.


Doit-on comprendre que le reste du temps, ils ont coutume d'ajuster leur tarif client par client?

En fonction des possibilités de chacun, sans doute...


Puisque l'on voit de telles publicités dans des vitrines, il nous faut en déduire que la Répression des fraudes est bien d'accord...

Curieux, quand même

Les progès de la culture française











De mon temps, il convenait de mettre un "s" au mot "candidat" s'agissant du pluriel.

Sans doute, mes connaissances de notre langue maternelle sont à revoir.

Je ne doute pas que les professeurs contemporains, aptes à former les étrangers à l'usage du Français auront la mansuétude de dispenser leur savoir à de simples autochtones tels que moi.

Le mot "supportaire" remplace sans doute avantageusement le mot anglais "supporter", mais je ne l'ai pas trouvé dans le Littré. Je vais devoir me recycler.






DIVERTISSEMENT:


La définition du mot "divertissement", que m'enseigna mon instituteur à l'époque où j'ai obtenu mon Certificat d'études primaires ne me laisse pas à penser que l'envoi de lettres de menaces à des personnalités politiques exerçant des fonctions officielles puisse être ainsi qualifié.

Sans doute, à nouveau, suis-je mal informé.


Mon Français est à revoir !










Le fichier des "honnêtes gens"

La dernière trouvaille de Big Brother porte un joli nom:

Le "fichier des honnêtes gens".

J'avoue que je n'y aurais pas forcément pensé, même en écrivant mes romans les plus noirs...


Donc, il nous faudrait croire que la flicaille, non contente de ficher les malfrats, "pour notre sécurité", vas nous ficher également, dans le même but...

De mon temps (juste après la seconde guerre mondiale), celui qui aurait sorti une pareille fable se serait entendu rétorquer: "Raconte çà à un cheval de bois, et il te refilera une ruade"...

Bientôt, de "gentils poulets", fourrant un pauvre diable au cachot pour la nuit, lors des gardes à vue dont ils sont si friands, lui déclareront: "On te met sous les verrous, comme çà, tu seras sûr de ne pas être agressé..."

Je raconte depuis bientôt 70 ans que notre prétendue civilisation file un mauvais coton... Je vous aurai prévenus.

Lisez ici un excellent article sur le thème:

http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2012/02/01/claude-gueant-va-ficher-les-honnetes-gens/#xtor=RSS-3208