Un Orthodoxe réagit aux affirmations de Rome

Concernant la soif de "primauté" de l'Eglise romaine, elle ne date pas d'aujourd'hui. Nous avons toujours connu cela.

Ceci, à chaque fois que Bysance se réveille et existe (auj. Moscou) Rome se croit affaiblie.
Or, historiquement, jamais Byzance n'a souhaité la primauté.

Pour beaucoup de raison, le schisme était (est) inévitable. La première de toute est théologique.

Mais avant cela, je ferai ici un rappel.

Ce que Rome veut ignorer c'est le fait du "catholicisme" originel de Bysance. Car l'Eglise dite "orthodoxe" s'appelle en réalité: l'Eglise catholique orthodoxe.

Au fond, par sa volonté de se désigner comme étant "l'Eglise catholique", Rome s'approprie ce "catholicisme" originel. Et puisque son appelation est en réalité "Eglise catholique romaine", on devrait donc dire, par abréviation pour désigner telle ou telle Eglise, les "orthodoxes" et les "romains" (et non les "orthodoxes et les "catholiques"). car, cela désignerait les mêmes personnes....

Il est bien évident que ce terme de "romain" est une limitation aux ambitions de Rome. Mais c'est elle même qui l'a voulu au départ. Il faut donc l'assumer.

Byzance n'a jamais agi de cette façon. Par 2 fois elle a secouru Rome.

En retour, par 2 fois les "romains" l'ont pillée et ont ainsi fait place nette aux Turcs.

"Que Venise s'enfonce donc dans sa fange; ce n'est que justice."


Et puis, Charlemagne n'a pas été sacré empereur par le Pape, mais par l'évêque de Rome. C'est justement pour cela, que ce dernier s'est pris "la grosse tête". S'étant autoproclamé Pape, il a pris les rênes de " l' Empire catholique ROMAIN".

Concernant la "succession apostolique", cela n'est pas vrai pour les Romains.

Leur "chaîne" s'est rompue en plusieurs points et de ce fait, la flamme s'est éteinte. Et, c'est ce qui nous fait dire qu'ils sont "les vierges folles".

Celles qui ont "oublié" d'emporter l'huile pour la lampe. Sur la route, la nuit, à la recherche de l'époux, leur flamme s'est éteinte, contrairement aux lampes des vierges sages.


Ce qui nous divise théologiquement est le "filioque".

Pour les Romains, le fils de Dieu est temporel. Et, pour beaucoup de Protestants, ce n'est qu'un Homme.

Ceci pose une interrogation. S'il est temporel, pourquoi la Trinité à laquelle il appartient est éternelle ? Pour les Orthodoxes, Il s"est incarné Homme, après être "né du Père, avant tous les siècles". Il est intemporel. il EST.

On pourrait continuer comme cela pendant des heures... Car le "filioque" n'est qu'un prétexte.

Bien amicalement,
Nicolas

Seule l'Eglise catholique détient la vérité...

En septembre 2000, le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la doctrine romaine, avait provoqué l'une des plus belles tempêtes de la fin du pontificat de Jean Paul II. Dans un document intitulé Dominus Jesus, il avait affirmé que l'Eglise catholique était la seule à pouvoir se prévaloir de la qualité d'Eglise. Les Eglises protestantes et le Conseil oecuménique des Eglises (Genève) s'étaient élevés contre cet exclusivisme catholique. L'affaire avait largement contribué à la réputation d'intransigeance du futur pape et son élection avait été accueillie avec beaucoup de réserves dans les milieux oecuméniques.

Son successeur, le cardinal américain William Levada, publie, mardi 10 juillet 2007, un document qui reprend intégralement cette thèse, comme si la Curie n'avait tiré aucune leçon de la polémique. Pour lui, "l'Eglise du Christ subsiste" (en latin, subsistit in), historiquement et pleinement, dans la seule Eglise catholique : "Elle n'a cessé d'exister au cours de l'Histoire, et toujours elle existera, et c'est en elle seule que demeurent à jamais tous les éléments institués par le Christ lui-même."

C'est aussi la reprise, presque mot pour mot, de la constitution sur l'Eglise (Lumen Gentium) du concile Vatican II, adoptée en 1964. En faisant ce rappel, l'auteur de ce document romain entend lutter contre les "interprétations erronées" venues de la pratique depuis quarante ans d'un "oecuménisme" mal compris et de "visions inacceptables, encore répandues dans le monde catholique", selon lesquelles l'unité des Eglises ayant éclaté, plus aucune ne peut se considérer comme détentrice de la seule vérité

Autrement dit, une seule Eglise possède la vérité intégrale du christianisme. Les autres - orientales (orthodoxes) ou protestantes - ne sont pas dépourvues d'"éléments de vérité et de sanctification", mais n'ayant pas été fidèles à la foi catholique des origines, elles n'ont pas la "plénitude" des voies du salut, qui ne peuvent être trouvées qu'à Rome.

Les orthodoxes méritent un sort à part. Ils sont les plus proches des catholiques : ils n'ont pas rompu avec le principe de la "succession apostolique" (les évêques descendent des apôtres) et ils ont une conception "valide" du sacrement de l'Eucharistie. Mais ils divergent avec l'un des "principes constitutifs" de la foi catholique : la primauté du Pape, évêque de Rome. Pour les orthodoxes, tous les évêques sont successeurs des apôtres et leurs pouvoirs sont identiques. C'est une "déficience", juge le texte romain. Aussi les Eglises orthodoxes ne peuvent être considérées au mieux que comme des "Eglises particulières ou locales".

ENTORSE AU DIALOGUE

Quant aux Eglises protestantes, nées de la Réforme du XVIe siècle (anglicanisme, luthéranisme, calvinisme, méthodisme), elles ne sont même pas des Eglises authentiques au sens propre. Elles ne sont que des "communautés ecclésiales". Impossible de les qualifier autrement, écrit le cardinal Levada, malgré la "blessure" que ce mot peut provoquer. Car il manque aux protestants les "éléments essentiels" de la foi catholique. Ils croient au "sacerdoce universel" des fidèles : il n'y a pas de différence entre eux, sinon de fonction. Etre "pasteur" est une fonction, non un ministère sacré. Ils ont rompu avec la "succession apostolique" : leur épiscopat, leur sacerdoce ne sont pas "valides". Leur conception de l'Eucharistie (la "Sainte-Cène") n'est "ni authentique, ni intégrale".

Ces points de doctrine ne sont pas nouveaux. Mais les acteurs du dialogue - y compris catholiques - peineront à comprendre les raisons et l'utilité d'un tel rappel de divergences aujourd'hui. Le cardinal Levada n'entend pas contrarier, assure-t-il, le dialogue oecuménique, mais il veut le mener à ses conditions : la fidélité "à l'identité de la foi catholique".

Les réactions risquent d'être vives. Les protestants, en particulier, n'acceptent pas que leur qualité d'Eglise soit ainsi contestée. Cette manière d'affirmer que l'Eglise catholique est seule à posséder la vérité ne pourra que satisfaire son aile la plus identitaire et dogmatique. Derrière un argumentaire technique et une apparente fidélité à la lettre du concile Vatican II, c'est l'esprit du dialogue ouvert depuis quarante ans entre les confessions chrétiennes qui subit une nouvelle entorse.

Henri Tincq
Article paru dans l'édition du 11.07.07. du journal français "Le Monde"

La punition anonyme

J'ai prêté ma voiture à une personne de mes proches relations, que je connais pour son sérieux.
Ma police d'assurances est prévue dans ce sens, et tout est en ordre.

L'autre jour, mon ami me dit qu'il s'est fait coller un PV pour défaut de ceinture... Un moment d'inadvertance, à Paris... Rien de bien méchant. Le PV a été payé, sans discussion.

Il faut ce qu'il faut.

Jusqu'ici, vous ne voyez rien venir d'extraordinaire, n'est-ce pas ?

L'extravagant, le voici:

La carte grise étant à mon nom, je reçois, plus de 3 mois après les faits, un avis de contravention, adressé à mon domicile, mais libellé au nom de mon ami, pour un montant de 370 euros s'il vous plaît, au motif que, le jour du PV qu'a récolté le chauffeur, pour défaut de ceinture, il y aurait eu, dans le véhicule, un "passager", non identifié, lui-même sans ceinture...

Si j'ai bien compris, ma qualité de titulaire de la carte grise a pour conséquence que je reçoive les PV prétendûment impayés, que mes chauffeurs occasionnels se sont fait coller pour le compte de passagers inconnus...

Je trouve çà aussi surréaliste qu'abusif.

"Passager", une identité, çà ?

Et, quand bien même. Je ne vois pas en quoi je doive être responsable des prétendus exploits dont les auteurs peuvent être des auto stoppeurs, chargés par des personnes qui conduisent, avec mon accord, mon véhicule, pendant que je reste bien sage sur mon lieu de travail...

Alors, comme le PV m'a été livré par le facteur, à ma véritable adresse, mais au nom de mon ami, je l'ai renvoyé, avec mention "n'habite pas à l'adresse indiquée"

Certes, l'ami à qui je prête parfois mon véhicule n'habite pas chez moi, quant au passager, s'il a jamais existé, où réside-t-il ? Mystère

Lui, au moins, ne recevra pas de PV

Les lois sont bien faites, je vous dis, à moins que la police ne se fiche du monde.

J'attends la suite.