Nouveau: On n'est pas seul sur la route



Mon permis de conduire a plus de 50 ans, et j'ai tous mes points, merci. J'ai parcouru quelque 2 millions de kilomètres au volant, sur toutes les toutes d'Europe, et même d'Amérique.

Au cours de ces pérégrinations quelque peu édifiantes, j'ai bien rarement eu l'impression d'être le seul automobiliste empruntant telle ou telle voie...

Peut-être, à certains moments, vers les trois heures du matin, dans le fond de la Transylvanie, ou sur l'autoroute A7 me suis-je trouvé sans compagnie, dans un sens, ou dans l'autre, mais ce fut bien peut fréquent.

En conséquence, "partager la route", pour moi, est un non sens de première grandeur, surtout s'agissant de la France.

L'on n'y rencontre pas de convois agricoles, ni d'hippomobiles, ni d'hélicoptères en pièces détachées, comme je l'ai vécu ailleurs, mais c'est bien la saga des touristes, des camions et des caravanes...

En conséquence l'exhortation à "partager" la route me paraît procéder des modes de conditionnement public de notre joyeuse époque. Le collectivisme forcené doit entrer dans les consciences...

Big brother n'est pas sur le chemin du manque d'arguments.

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