Un peu d'humour, sur ce sujet plutôt dramatique...
(il est dit dans la Bible "les premiers seront les derniers")
Après la taxe sur les logements inoccupés, et la possible
réquisition autoritaire des mêmes, voici la ponction directe sur les comptes bancaires, à la seule appréciation des autorités, sans notion d'endettement.
En d'autres termes, nos biens et notre argent ne sont plus
"nôtres" mais tombent dans le domaine public.
Une supposition: Je reçois de mes parents, en légitime
héritage, un appartement, que je n'occupe pas, et que je ne loue pas,
mais qui me sert de garde meubles, dirons nous.
Ce cas de figure, pour l'Administration fera classer le bien
"inoccupé" puisqu'il ne sera le domicile de personne, bien que je
devrai en payer l'impôt foncier, et quand même une taxe dite d'habitation, dans
le mesure où le local n'est pas vide, donc réputé viable.
Si nous pensions, jusqu'ici, que le cas que je décris
constitue un usage des plus normaux d'un bien immobilier, laissé à la libre
appréciation d'un propriétaire, il va falloir se réactualiser.
En effet, d'après certaines dispositions légales récentes,
dans certaines agglomérations, et sous certaines conditions, Big Brother peut
nous taxer au motif qu'un local n'est pas habité, et, mieux encore, il peut le
réquisitionner pour y loger qui bon lui semble, de sa seule autorité.
Mais ce n'est pas tout: Si nous pensions, jusqu'ici, que
l'usage de l'argent déposé sur le compte bancaire d'un particulier était
réservé à lui seul, il va falloir changer d'avis: Big Brother, s'il le décide,
non content de vous taxer votre studio, ou d'en confier l'usage au premier venu,
sans que vous ayez rien à dire, pourra prélever sur vos économies telle
"taxe" qu'il jugera bon, histoire de renflouer ses propres finances à
vos frais.
Le droit de propriété est donc aboli, dans la mesure où les
biens et l'argent des particuliers peuvent être saisis ad nutum par l'autorité
dite publique.
Faudra-t-il élaborer un remake de 1789, ou instaurer une bonne fois la République soviétique de France ?
On peut
le croire. (Du moins la première suggestion)